A Newcastle, les deux attaquants sénégalais, Papiss Cissé et Demba Bâ évoluent avec l’international ivoirien Cheick Tioté. A l’occasion de la confrontation de «la mort» entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, ce samedi 13 octobre 2012 à Dakar, le journal sportif ivoirien Le Match a arraché de petites confidences aux deux «frères ennemis» de Newcastle, tous les deux absents lors du match d’Abi­djan (4-2).

Le match aller

Demba Bâ : «L’arbitrage n’a pas été à la hauteur lors du match aller, d’un côté comme de l’autre. La logique aurait voulu que nous ayons deux penalties. Ce qui aurait changé les données. Malheureusement, l’arbitre en a décidé autrement. A l’arrivée, on est forcément déçus de perdre. Par ailleurs, l’accueil a été très sympa. Nous avons été bien accueillis par nos frères ivoiriens. »

Cheick Tioté : «J’ai suivi le match aller avec beaucoup d’attention, quand bien même j’étais à Newcastle. Ce serait un affront pour nous que de perdre ce match. C’est sûr que mes coéquipiers, Papiss et Demba, al­laient me chambrer à leur retour en club. En même temps, j’avais con­fian­ce en mes compatriotes. D’ai­l­leurs, ils ont eu une belle réaction en remportant le gain de la partie, après avoir été menés à deux reprises.»

La pression du match retour

Demba Bâ : «L’enjeu du match est de taille. Il est question de la qualification à une phase finale de Can. Toutefois, il ne faut pas qu’on se laisse gagner par cet enjeu et la pression du public. Nous devons rester sereins, faute de quoi on pourrait perdre pied. La meilleure manière d’aborder ce genre de match, c’est d’être libéré de toute pression, mais concentré.»

Cheick Tioté : «Dans ce genre de match, c’est clair que le pays hôte met tout de son côté pour faire un résultat. Ça passe par l’arbitrage et l’environnement général. C’est sûr qu’à partir du jeudi, jour de notre arrivée à Dakar, il y aura une certaine phobie de la Côte d’Ivoire. On redoute aussi un manque de fair-play de leur part, surtout après le match.»