À la veille d’un choc attendu face à une République démocratique du Congo réputée pour son impact physique, Idrissa Gana Gueye s’est présenté en conférence de presse. Le milieu de terrain sénégalais a mis en avant l’expérience, le calme et le respect de l’adversaire comme leviers essentiels pour la suite de la compétition.

Dans un groupe où cohabitent cadres historiques et nouveaux talents, Idrissa Gana Gueye souligne la force du mélange générationnel au sein de la tanière. « Nous avons la chance d’avoir des joueurs expérimentés dans cette équipe nationale. Nous sommes là pour apporter notre vécu aux jeunes, dont certains découvrent la CAN. Ce mélange fait très bien fonctionner le groupe », a-t-il expliqué. Pour lui, cette transmission dépasse le cadre du rectangle vert : elle vise à instaurer une « sérénité permanente » nécessaire pour franchir les étapes menant au sacre.

La RDC, une puissance montante respectée

Interrogé sur la montée en puissance des Léopards depuis les dernières qualifications pour la Coupe du monde, le milieu des Lions se montre lucide et écarte toute idée de peur. Selon lui, les performances congolaises ne sont pas une surprise puisqu'elles s'inscrivent dans la continuité de leur bon parcours lors de la dernière CAN en Côte d’Ivoire.

« C’est une équipe qui progresse et qui devient une grande nation africaine du football. Nous avons beaucoup de respect et de considération pour elle », a-t-il affirmé. Toutefois, il rappelle que le Sénégal reste maître de son destin : « Nous sommes focalisés sur notre équipe et sur ce que nous devons produire. L’essentiel est d’appliquer les consignes du coach et de tout faire pour gagner ce match. »

Tirer les leçons du passé pour ne plus subir

Revenant sur le précédent duel à Kinshasa, marqué par un scénario riche en rebondissements, Gana Gueye a analysé avec recul les erreurs commises malgré la victoire finale. S'il estime que le Sénégal avait globalement maîtrisé le jeu, il n'oublie pas les deux buts encaissés sur des manques de vigilance. La force du groupe avait été sa capacité à ne pas paniquer. « Même menés 2-0, nous sommes restés fidèles à notre football et aux consignes du coach qui demandait de la patience », se souvient-il. Pour la rencontre de demain, le mot d'ordre est clair : s'appuyer sur cette maturité collective pour éviter les erreurs passées et, cette fois-ci, prendre l'avantage en premier afin de dicter le rythme du match.