Après une victoire inattendue (111-110) dans le Game 1, les Indiana Pacers abordent le deuxième match des Finales NBA 2025 avec confiance et humilité. En face, le Thunder d’Oklahoma City, mené par le MVP Shai Gilgeous-Alexander, veut éviter une nouvelle déconvenue à domicile. Coup d’envoi ce soir au Paycom Center.
Au cœur de cette aventure improbable d’Indiana, un jeune joueur d’origine montréalaise vit son rêve: Bennedict Mathurin.
Dans le vestiaire des Pacers, il insiste : l’équipe ne compte pas s’arrêter là.
“ Il faut continuer à jouer jusqu’à la fin. C’est ce qu’on a fait. Je pense qu’on est habitués à ces moments et ça va nous donner un avantage dans la série. »
Indiana n’était déjà pas favori face à Cleveland ni contre New York. Pourtant, les hommes de Rick Carlisle continuent de surprendre, portés par un collectif soudé et un Tyrese Haliburton héroïque.
“ Il nous reste trois matchs pour gagner la finale », rappelle Mathurin avec détermination.
Interrogé sur son parcours, le Canadien de 22 ans ne cache pas son émotion.
« C’est le travail qui m’a amené ici. C’est une bonne expérience, surtout à mon âge, de pouvoir vivre ça. Mais le travail n’est pas fini. Il faut continuer à gagner. »
Mathurin incarne, avec Andrew Nembhard (Pacers) , Lu Dort (OKC) et Shai Gilgeous-Alexander (OKC), une génération dorée du basketball canadien.
« C’est bien pour le pays, pour le Canada. Avoir des coéquipiers qui viennent de chez nous, du Québec, de Toronto… ça peut inspirer les jeunes à jouer su basket”.
Quand on lui parle de Steve Nash, l’un des pionniers canadiens en NBA, Mathurin sourit :
« J’ai beaucoup regardé Steve Nash en grandissant. C’est un grand joueur. Il y a plein de choses à apprendre de lui. »
Et à propos de son meneur de jeu, Tyrese Haliburton :
« C’est un joueur exceptionnel. Il faut qu’il continue à mettre ses tirs pour qu’on gagne. »
Meme après avoir volé le premier match, les Pacers restent outsiders. Les bookmakers placent le Thunder comme grand favori pour ce Game 2, avec une cote de -600 selon FanDuel.
Mais Mathurin et ses coéquipiers ont appris à ignorer les pronostics.
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