En manque d'inspiration et incapable de percer le rideau de fer milanais, le Barça a essuyé une volée de bois vert de la part de la presse (espagnole et italienne). L'impuissance des Catalans, qui ne se sont pas procuré la moindre occasion en nonante minutes, fur criante. Même si les joueurs ne sont pas prêts de baisser les armes, les journaux espagnols sont sceptiques quant aux chances de qualification du futur champion d'Espagne. Les supporters aussi ont de sérieux doutes. 54% des lecteurs de Sport (un quotidien pro-Barça) pensent que les carottes sont cuites, un chiffre qui en dit long sur l'état d'esprit des supporters blaugranas. La presse italienne s'est allègrement moquée de la prestation des artistes espagnols. "Les extra-terrestres étaient milanais", titre le Corriere dello Sport, qui encense la leçon tactique donnée par Massimiliano Allegri. Tant de possession de balle pour rien: c'est le constat cruel, mais correct que pose la presse transalpine dans son ensemble. On ne peut même pas dire que les Rossoneri ont surclassé leur adversaire, loin s'en de là. Milan a ressorti une bonne vieille recette: le catenaccio. Tout comme l'avait fait Chelsea et l'Inter Milan auparavant. Et ça a marché. La presse espagnole elle aussi n'est pas tendre avec Messi, Iniesta et co. "Ceci n'est pas le Barça. Quelle tuile", lance le quotidien Marca, qui parle du "plus mauvais match du Barça de ces cinq dernières années". Le journal pro-madrilène évoque la "transparence" de Lionel Messi, tout en soulignant la prestation courageuse de Carles Puyol.A l'instar de leurs confrères de la capitale, les médias catalans ne sont pas tendres non plus. Pour Sport, il s'agit du "pire match de la saison". "Le Barça n'a pas d'excuse et n'a cadré qu'un seul tir sur le match", ajoute le journal, qui ne manque pas de rappeler que le but de Boateng est la conséquence d'une faute de main flagrante de Zapata. Malgré le pessimisme ambiant, les joueurs ne fuient pas leurs responsabilités et font leur autocritique. "Cela démontre que chaque match est difficile", lâche Sergio Busquets. "L'AC Milan était beaucoup plus fort et plus déterminé. La pelouse ou l'arbitrage ne peuvent pas servir d'excuse. On ne doit s'en prendre qu'à nous-mêmes", analyse sans concession Cesc Fabregas. Cela dit, le Barça y croit encore et va vendre chèrement sa peau lors du match retour prévu le mardi 12 mars au Nou Camp. "Il n'y a pas pire résultat que 2-0, mais nous allons tenter l'exploit. Cette génération n'a pas encore réalise un comeback historique. Et bien, voici une belle occasion", lance Xavi, qui refuse d'abdiquer.
La presse espagnole flingue le Barça et Messi ! par footmercato
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