Mené 2-0 à la demi-heure de jeu, le Sénégal a réussi à renverser la RD Congo (3-2) pour remporter la « finale » du groupe B. Dans ce match commando, les partenaires de Kalidou Koulibaly ont fait parler leur expérience, leur mental, mais surtout leur talent, en restant solides malgré une entame ratée et l’hostilité du public. Efficaces dans les deux surfaces, les Lions ont logiquement pris le dessus sur les Léopards. Une victoire capitale qui les propulse en tête du groupe, avec deux points d’avance sur leur victime du jour.

Édouard Mendy : 6/10

Après un premier quart d’heure tranquille, le portier sénégalais a logiquement montré ses limites dans son point faible : le jeu au pied. Impuissant sur le but de Bakambu, il a commis une erreur sur le deuxième en glissant au moment d’intervenir. Plus rassurant après la pause, il a bien géré les ballons aériens. Match correct dans l’ensemble.

Krépin Diatta : 7/10

Très actif dès l’entame, il a offert un bon centre à Nicolas Jackson qui n’a pas cadré sa tête (7e). À l’aise techniquement, il a souvent apporté le surnombre, lui qui est milieu de formation. En seconde période, il a brillé dans la gestion du ballon. C’est d’ailleurs sur son aile droite qu’est venu le but de la victoire.

Kalidou Koulibaly : 8/10

Serein dans ses interventions, notamment la 20e où il écarte un ballon dangereux, le capitaine a toutefois été éliminé trop facilement par Bakambu sur le premier but (26e). Mais il s’est rattrapé après la pause en offrant l’égalisation à Nicolas Jackson (55e). Défensivement costaud, il a fini le match en patron en écartant plusieurs ballons chauds.

Abdoulaye Seck : 6/10

Titularisé en charnière centrale en l’absence de Niakhaté, Seck a rendu une copie solide. Moins rapide que ses partenaires, il compense par un excellent sens du placement. Rugueux et efficace dans les duels aériens, il a bien soulagé sa défense.

El Hadji Malick Diouf : 6/10

Très offensif au début, il a failli égaliser avec un centre-tir sur la barre (29e). Percutant devant, il a en revanche souffert défensivement face au virevoltant Elia Meschack. Souvent impliqué, mais manquant de justesse dans ses centres et frappes, il a bien terminé le match défensivement.

Idrissa Gana Guèye : 5/10

Aligné titulaire pour son expérience, il n’a pas vraiment apporté l’impact créatif attendu. Mais son sens du placement et ses replis défensifs ont servi au collectif. Son rôle de cadre à également beaucoup servi dans les derniers instants du match. Toutefois, on le connaissait beaucoup plus décisif.

Pape Guèye : 7/10

Bon début de match, mais coupable de passivité sur l’action du premier but congolais (26e). Très combatif, il relance les Lions en réduisant le score après un tir d’Iliman Ndiaye sur le poteau (39e). Moins influent après la pause, il est remplacé par Pape Matar Sarr, décisif avec le but du 3-2 sur un centre de Cheikh Tidiane Sabaly (87e).

Lamine Camara : 5/10

Préféré à Pape Matar Sarr dans un rôle offensif, il a manqué d’impact malgré sa belle technique et ses qualités sur coups de pied arrêtés. Malgré une belle percée en seconde période, il n’a pas réussi à être décisif dans ce match. Remplacé par Habib Diarra (64e), qui n’a pas beaucoup apporté tout au long des 25 minutes qu’il a passées sur le terrain.

Iliman Ndiaye : 8/10

Superbe première période. Percutant, technique, il a constamment mis la défense congolaise en difficulté. À l’origine du 2-1, son tir ayant trouvé le poteau avant d’être repris par Pape Guèye (39e). Moins tranchant après la pause, mais toujours menaçant, il est resté une menace réelle pour la défense congolaise.

Sadio Mané : 5/10

Transparent en première période, inoffensif dans ses prises de balle, il n’a pas pesé malgré son expérience. Remplacé par Cheikh Tidiane Sabaly, auteur du centre décisif pour le but de Pape Matar Sarr.

Nicolas Jackson : 6/10

En gâchant une énorme occasion d’entrer, sa tête passant à côté, il entame très mal son match. Mais il se rattrape en égalisant d’un geste précis du pied droit dans la surface (55e). Remplacé par Chérif Ndiaye (77e), puissant, mais brouillon, il n’a pas réussi à peser sur la défense adverse.