Lors du Conseil des ministres du 29 janvier, le président de la République a désigné les Navétanes comme une source majeure de trouble à l'ordre public, appelant à une réforme du mouvement. En réponse, l'invité du jury du dimanche, Amadou Kane, président de l'Organisation Nationale pour la Coordination des Activités de Vacances (ONCAV), a approuvé cette initiative et souligné que la maîtrise du calendrier des compétitions est une nécessité.

"Ce qui est intéressant pour nous, c'est que le président de la République, le premier ministre et le gouvernement veulent aujourd'hui qu'il y ait une rencontre pour évaluer les Navétanes, voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas", a-t-il déclaré. Pour lui, "si par extraordinaire, cette rencontre arrive à régler définitivement le problème de la violence, nous sommes preneurs, vous devez être preneurs, chaque Sénégalais doit être preneur. On n'a jamais voulu de violence dans ce que nous faisons. Que ce soit au premier, deuxième niveau ou au niveau intermédiaire, ce n'est pas ce qui importe. Ce qui nous a galvanisés aujourd'hui, c'est ce qui nous a poussés à écrire au président de la République pour le remercier de ses instructions, à écrire au Premier ministre pour nous mettre à la disposition de Mme la ministre des Sports, et à rencontrer cette dernière pour aborder la question. L'objectif est vraiment de trouver des solutions."

Amadou Kane souligne l'importance de cette reconnaissance gouvernementale : "Quand en conseil des ministres, le président de la République lui-même parle des navétanes, ça doit nous galvaniser. Cela signifie que c'est une activité importante et que l'ONCAV est au cœur des préoccupations du président de la République et de son gouvernement."

Amadou Kane invite à la patience

Amadou Kane, président de l'ONCAV, invite les Sénégalais à faire preuve de patience et de sérénité face à la gestion du nouveau régime. Il exprime l'espoir que le pouvoir réussisse les réformes annoncées par le président de la République et son gouvernement. "Si on doit être patient jusqu'à demain pour obtenir ce qu'on attendait aujourd'hui, ça en vaut la peine. Mais si on doit être patient jusqu'à demain sans obtenir ce qu'on espérait, ça n'en vaut pas la peine. Ce qui est évident, c'est que tout doit se faire dans le calme, dans la sérénité, sans difficulté, parce que le Sénégal est un peuple qui ne veut pas perdre", dit-il. 

Il tient à préciser que son organisation, bien qu'apolitique, est composée de membres de divers partis politiques : "Il y a tous les partis politiques, il y a des secrétaires généraux de partis. L'ONCAV n'a jamais été politique. Nous sommes une association reconnue d'utilité publique. Maintenant, ce que je souhaite, et que tout le monde doit souhaiter, c'est un développement dans ce pays."