Entre mon adversaire et moi, tout doit chauffer. Il ne doit pas y avoir de répit «sama diggante ak Balla Gaye 2 warul sed, Jamm waruci am !». Même après le combat, il ne doit pas y avoir de la paix. Je m'en arrête là en attendant de le voir personnellement ».

 «Je ne veux pas de la paix, Je ne plaisante pas !»

 

 «Ce n'est pas dans ce combat que je vais changer de comportement. Sinon, j’aurai trahi ce que j'incarnais jusque-là et on aura dit que je n'y croyais pas. Je prends les évènements comme ils arrivent. J'avais bien étudié mon adversaire: C'est en janvier que je voulais lutter. Le promoteur a certes fait ce qu’il a voulu, mais comme j’avais encaissé son avance, je n’y pouvais plus rien. Ce n’est pas tellement grave cependant. Lors de mon combat du 1e janvier 2006,(contre Tyson), j'ai passé quatre mois aux Etats-Unis. Pour ce combat, je suis arrivé à New York le 5 décembre et suis rentré le 29 février, soit moins de trois mois. J'ai voulu prolonger mon séjour mais, comme je suis lié avec le promoteur, j'ai pensé qu'il pourrait avoir besoin de moi, j'ai préféré rentrer. Je devais y passer trois mois et quinze jours. Lamb, soutoureuleu ak moytou. Un détail qu'on néglige peut parfaitement valoir une défaite, ce à quoi je ne crois pas. Je prends les combats comme ils viennent. Je réagis en fonction du comportement de mon adversaire. Je ne veux pas de la paix, je ne plaisante pas! Je serai plus agressif dans ce combat! Dans ma vie de tous les jours, néanmoins, je n'ai aucun problème avec personne. Si on me trouve dans mon lieu d'entraînement ou chez moi, on saura si j'ai changé ou non. Mais entre mon adversaire et moi, il y aura encore plus d'agressivité. Le Yékini de 1997 est le même que celui d'aujourd'hui. Même si les gens ne sont pas forcément contre moi ils veulent quand même un autre champion. C'est pourquoi je travaille plus et me méfie plus». Extrait de la conferencre de presse du Roi des Arenes SOURCE : Sunu Lamb Par Abou NDOUR et Abdoulaye DEMBELE