La kora a toujours été une affaire de famille, qui se lègue de père en fils Afrique. Pour être reconnu comme un grand griot dans la dynastie des Djély, il faut être membre des cinq grandes familles reconnues comme les lignées qui regroupent les gardiens de la tradition orale. Le jeune koriste malien Moussa Traoré fait exception à la règle.
Issue d'une famille qui n'a pas de griot, le garçon s'est fait un nom en suivant les traces de son idole le grand koriste Ballaké Cissokho.
Installé au Sénégal depuis deux ans, le jeune musicien est sollicité par les chanteurs pour élever le niveau de leurs productions dans les spectacles et les festivals en se forgeant une identité unique en tant que joueur de kora. En baignant dans l'univers mandingue de son maître Ballaké Sissoko ou de Madou Sidiki Diabaté, le jeune musicien offre un mélange de jazz et de reggae.
Dans une interview avec Seneweb, le jeune koriste est revenu sur ses débuts difficiles avec sa famille ainsi que ses projets artistiques.
Auteur: Alioune Badara MANÉ Publié le: Mardi 13 Juin 2023
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