
Jugé hier devant le Tribunal des flagrants délits pour diffusion d'images pornographiques sur internet, le peintre tatoueur L. Pelucci risque de payer 50 millions de francs à son ex-maîtresse cap-verdienne, mais également le même montant au Directeur général de la Sococim, copain de la plaignante. Le Français avait en effet jeté en pâture ces derniers sur le net, en diffusant des images pornographiques de son ex-copine.Si lors de son procès, le procureur de la République s'est retenu de requérir à charge, se limitant à demander l'application de la loi, le tatoueur français L. Pelucci qui ne sera fixé sur son sort que le 16 mars prochain risque de payer à son ex-copine cap-verdienne la somme de 50 millions de francs. Une même somme qui a été réclamée par le conseil du Directeur général de la Sococim, lequel a été éclaboussé dans cette affaire de diffusion d'images pornographiques sur le net. Ayant d'emblée regretté la tournure de cette affaire, le prévenu L. Pelucci, qui avoue avoir envoyé les images obscènes de son ex-petite amie à une dizaine d'e personnes, a souligné qu'il a agi sous le coup de la colère. «Je présente mes excuses. Si je l'ai fait, ce n'était pas pour faire mal, mais pour qu'elle cesse de me harceler». Selon lui, son ex-copine qui avait refait sa vie avec un autre homme se permettait de revenir aux alentours de son domicile conjugal pour se moquer de son épouse et de ses enfants. Une attitude jugée provocatrice par les avocats de la défense qui ont plaidé la clémence du tribunal, sous prétexte que leur client, qui a agi sous le coup de la colère, «voulait seulement protégeait son ménage». Concernant le cas de la seconde partie civile, sommé de s'expliquer sur les raisons qui lui ont valu d'écrire sur la première photo «c'est la copine du dg de la Sococim », le mis en cause a estimé que son désir n'était pas de porter atteinte à qui que ce soit, mais de faire comprendre que E. Santiago n'était plus avec lui. Une révélation qui, selon Me Leyti Ndiaye, avocat du Directeur général de la Sococim, a mis son client dans tous ses états. «Cette affaire a beaucoup touché mon client. Aujourd'hui, il a envie de se cacher, alors qu'en réalité, c'est le prévenu qui devait se cacher». Pour rappel, tout est parti d'une plainte que E. Santiago, suite à la diffusion sur internet de photos et de films qui offrent d'elle des images obscènes qui avaient été prises par son amant L.Pelucci, avec qui elle avait vécu en concubinage environ une année, entre 2006 et 2007. Il ressort en effet des déclarations de la plaignante qui, selon son avocat, a été très affectée par cette affaire au point d'en tomber malade (elle a d'ailleurs été évacuée au Maroc après une hospitalisation dans une clinique de la place), qu'au cours de leur idylle, ils agrémentaient leurs moments intimes en photographiant ou en filmant leurs ébats. Des écarts qui, aujourd'hui, se sont retournés contre elle.Le délibéré de cette affaire est fixé au 16 mars prochain.
Auteur: Ndèye Anna NDIAYE
Publié le: Samedi 13 Mars 2010
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