Les Aigles de Carthage de la Tunisie ont réalisé un hold-up devant le Niger (2-1), vendredi à Libreville, pour le compte de la deuxième journée des phases de poule de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2012.

Les coéquipiers de Karim Haggui (meilleur joueur du match) ont trouvé la faille à la 90-ème minute pour s’imposer.

Le Niger a posé des problèmes sérieux à la Tunisie tant dans les dispositions tactiques que dans l’engagement.

La Tunisie a d’abord joué de réalisme et d’efficacité en marquant très tôt (4e minute) le premier but par l’entremise de Youssef Msakni. Ce dernier a conclu une attaque devant une défense nigérienne statique par un tir croisé.

Juste après ce but, alors que l’on pouvait s’attendre logiquement à une aggravation du cas des Nigériens, déjà perdants lors du premier match, le stade de Libreville a découvert une équipe des Menas pleine de culot. Elle tient le ballon et joue en attaque placée sans se presser.

Solidaires en défense, créatifs au milieu de terrain les Nigériens ont en outre usé d’une force de pénétration en attaque. Le pivot Moussa Maazou a fait des misères à la défense pourtant expérimentée de la Tunisie, conduite par Karim Haggui.

C’est d’ailleurs Moussa Maazou qui, sur une balle aérienne, va aller au bout de son action. Il a gêné le gardien tunisien et avant de dévier le ballon qui sera repris de la tête par William Ngounou (1-1) à la 9e minute.

Une belle réplique des Nigériens qui aura le don de leur donner confiance. Dix minutes plus tard, les Menas s’offrent une première balle de match, suite à une percussion de Maazou qui embrouille toute la défense. Son tir rase le montant gauche du portier tunisien.

A cette attaque, la Tunisie réagit avec le même genre d’action individuelle par un virevoltant Msakni qui rate lui aussi le cadre.

Le score de parité (1-1) à la pause ne refroidit pas pour autant les intentions nigériennes. Les Ménas reprennent du poile de la bête dès le retour des vestiaires. Ils tiennent plusieurs fois le ballon du break sans pour autant trouver le faille.

La Tunisie joue alors à l’usure, étirant le jeu pour placer des contres. Sur l’une d’elles, Isaam Jeema entré quelques minutes plus tôt, prend le temps de bien se défaire de l’axe central des Ménas avant d’ajuster le gardien de but. Juste à temps (90e) pour prendre en revers une équipe du Niger généreuse dans l’effort mais naïve.

ABK/AD