Macky Sall est dans les habits d’un Président. A quelques semaines de la Présidentielle, le leader de l’Alliance pour la République parle du Président Wade, de son fils Karim et de celui dont on dit qu’il est son véritable concurrent, Idrissa Seck. Macky Sall juge ses relations avec les Wade et avec Idrissa Seck. Dans l’édition de Jeune Afrique du 4 au 10 décembre 2011, à paraître, il se met dans la peau d’un Président. Concernant le leader du parti Rewmi, le président de l’Alliance pour la République (Apr) n’exclut pas de travailler avec lui. Il simplifie et confine la question à l’après Présidentielle. «Si demain, je suis élu Président, il (Seck) pourra contribuer à la marche du Sénégal au sein d’une équipe plurielle», a-t-il répondu. Quant au fils du Président, Karim Wade, leurs relations ne sont «ni hostiles ni cordiales». Bref, insiste-t-il encore, «nous n’en avons pas». Macky Sall pourrait-il travailler pour Karim ? «Non, c’est impossible», tranche-t-il. Et avec lui ? «S’il est dans une équipe que je dirige, pourquoi pas. L’inverse est exclu», précise le président de l’Apr.A Wade père, Macky Sall jure de ne jamais accepter une quelconque offre politique, même «suffisamment généreuse», pour revenir dans ses grâces. «Wade ne peut me faire aucune offre, sinon dire qu’il se retire. Alors là, malgré son bilan, je le féliciterais publiquement», a-t-il promis. L’éventualité d’une victoire dès le premier tour du candidat des Forces alliées (Fal 2012), n’est pas dans les plans de Sall, qui se dit convaincu que «c’est impossible». «Il y aura un second tour, si nous sommes dans chacun des 13 000 bureaux de vote», a-t-il garanti.
Auteur: PiccMi.com
Publié le: Samedi 03 Décembre 2011
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