Les ouvriers des chantiers chinois de constructions de ponts à Matam sont en colère après leurs patrons. Ils dénoncent le manque d’assistance dont a été victime un des leurs, suite à un malaise, dans la nuit d’hier. Le défunt ouvrier qui a été transféré à l’hôpital de Matam a rendu l’âme quelque minute plus tard. Ses collègues ouvriers ont pris d’assaut, ce mercredi matin, les locaux de l’entreprise chinoise. « Nous travaillons dans des situations difficiles. Nos conditions de travail ne sont pas améliorées. La sécurité manque également. C’est vraiment désolant ! Il (le défunt ouvrier) est tombé du pont suite à un malaise et à l’hôpital, il n’a pas été bien pris en charge par la société (l'entreprise : ndlr)», renseigne le porte-parole des ouvriers sur les ondes de la Rfm.
Selon le correspondant de la radio, l’entreprise chinoise emploie des fils de Matam, mais également des nigériens, ghanéens, congolais.
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