Le Sénégal a accès à l’eau, mais n’est pas à l’abri d’un déficit en eau. Le directeur général de la Sénégalaise des eaux ( Sde), Mamadou Dia l’a fait savoir au cours de l’émission « Grand jury » de la Rfm.
Selon le Dg de la Sde, au plan mondial, 884 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potables dont 340 millions en Afrique subsaharienne. 60% ont un accès amélioré à l’eau potable.
Au Sénégal, renseigne Mamadou Dia, « le taux d’accès est fantastique en milieu urbain ». Car, argue-t-il, le Sénégal fait partie des pays africains qui atteindront les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) en matière d’accès à l’eau potable ».
« Sur le périmètre affermé, il y aura couverture universelle dans le rural », a-t-il ajouté tout en indiquant la couverture ne sera pas universelle en milieu rural.
Concernant la qualité de l’eau, le Dg de la Sde a tenu à rassurer les Sénégalais ( les populations de la banlieue) intrigués souvent par le fait que l’eau soit ferrugineuse.
D’après Mamadou Dia, le Sénégal avec un taux de 99, 4%, fait partie des pays au monde qui ont la potabilité la plus importante. Cependant, faut-il le préciser selon lui, à côté de ce tableau reluisant, un déficit n’est pas à exclure pour le long terme. L’accès universel ne sera pas atteint
Jusqu’en 2013, la demande de pointe sera totalement couverte. En revanche, prévient le Dg de la Sde, « les premiers déficits apparaîtront en 2014 en raison de 15.410 mètres cubes jour et pourrait atteindre 46.000 mètres cubes jour en 2017 et 102. 00 en 2020 ».
Toutefois, des solutions existent pour ne pas atteindre ce déficit prévisionnel. Si l’on veut éviter le déficit jusqu’en 2025, il faut un investissement de plus de 400 milliards avec l’installation d’usine de dessellement à Dakar de 50.000 à 75.000 mètres cubes jour, et une autre de 75.000 sur la grande Côte une usine d’eau à Dakar et une autre à Ngaparou . Il s’agit de zones où la demande se concentre.
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