Gouy Gui n’a pas aimé que son adversaire, Zoss, le compare à la mascotte de Michelin. «Si je suis joufflu, lui, ce sont ses lèvres qui se gonflent. C’est lui qui s’occupe de moi, mais moi je n’ai pas son temps. Je ne suis pas son égal et nous sommes totalement différents sur tous les plans, que ça soit la lutte, la forme physique. Je suis plus élancé et plus fort que lui. J’ai un public qui me supporte et je prie que cela augmente davantage. Il devait penser à autre chose au lieu de parler de moi en ces termes. Mais c’est son état d’esprit qui est comme ça. Je lui demande de s’entraîner au lieu d’être là à faire la grande gueule. Il est en retard, car lorsqu’il se tapait des millions dans l’arène, j’étais un apprenti chauffeur», déclare dans les colonnes de l’Obs, le lutteur qui est aux Etats-Unis.
«Je l’ai dépassé dans l’arène. D’ailleurs, le cachet que j’ai perçu pour lutter contre lui représente le double de ce qu’il a perçu. Ce qui prouve qu’il est en retard. Je lui laisse la parole. Quant à moi, je me défonce aux entraînements et le jour du combat, il saura qui est le plus fort d’entre nous deux. La forme actuelle, c’est juste que je me repose et je mange. Mais il faut également signaler que c’est l’effet de la camera qui a fait que j’ai une image de quelqu’un qui est joufflu», se justifie-t-il.
«Tous les Sénégalais ont vu le nombre de kilos que je soulève. Je me défonce à fond en soulevant 900 kg. Je peux jurer qu’il ne peut pas les soulever. S’il essaie de le faire, il va se déchirer comme du coton. Il dit que je suis Michelin, mais lui c’est un bousier», réplique-t-il.
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