Les chaînes de l'esclavage ne sont pas encore totalement brisées sur le continent noir. Bien qu’indépendants, les pays africains restent encore tributaires des institutions de Bretton Woods, si on en croit le cardinal Adrien Sarr. « Sincèrement, jusqu'à présent, nous laissons trop les autres penser, faire pour nous, dicter le développement qu'il nous faut. Nous somme trop esclaves des injonctions de la Banque mondiale, du Fmi», a déclaré, samedi, son Éminence, lors d'une visite à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), notamment au rectorat, au Conseil restreint del'Assemblée de l'université et à l'Association des Chrétiens des Universités sénégalaises (Acus).
De l'avis du cardinal, l’université doit renverser cette tendance : « Ce temple du savoir doit former ces cadres qui, demain, seront capables de penser le développement et de le conduire. Chacun se dévouant de son mieux et arrivant à dépasser ses intérêts personnels, de groupe, pour penser au grand intérêt de la Nation, se dévouer afin que son pays se développe, compte dans le monde ». (source : Le Quotidien).
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