Pour le Premier magistrat de la commune d’arrondissement de la Sicap, le problème du chômage ne peut être résolu sans le développement de formations qualifiantes.D’où son engagement à offrir aux jeunes de sa commune la possibilité d’apprendre des métiers d’avenir.

Dans les Sicap, jadis réputés comme quartiers de riches, nombre des jeunes sont au chômage. Pour remédier au fléau, la mairie de la localité a décidé de développer des stratégies à même de sortir ses jeunes des griffes du chômage. Ce qui passe par des partenariats avec les écoles de formation professionnelles installées dans sa juridiction. Entre autres, il s’agit d’offrir aux jeunes de la Sicap la possibilité qu’acquérir, à moindre coût, une formation professionnelle qualifiante. Pour ce faire, la mairie compte collaborer avec les écoles qui proposent des ‘métiers d’avenir’ en vue de permettre aux jeunes de répondre aux exigences du marché de l’emploi. C’est dans ce cadre que la commune a signé, samedi dernier, un protocole de partenariat avec l’Institut des métiers de l’accueil et de la représentation (Imar). Cette école, selon les explications de la directrice, Nguénar Diakhaté Kane, axe son programme d’apprentissage sur les techniques de base du métier d’accueil et la maîtrise des langues internationales telles que l’anglais, l’arabe et le français.

D’après Mme Kane, c’est dans le souci de participer à la lutte contre le chômage des jeunes que son institut a été créé. Elle soutient que, après dix mois, les jeunes formés dans son école sont suffisamment outillés pour trouver un emploi ou créer leur propre entreprise. ‘Nous voulons soutenir l’Etat dans sa politique d’insertion professionnelle des jeunes, c’est pourquoi nous avons pensé apprendre aux jeunes des métiers d’avenir’, dit-elle.

Le représentant du maire de la Sicap, Khadim Rassoul Niengue, qui a signé au nom de sa commune l’accord de partenariat soutient que le fait de collaborer avec les écoles de formation professionnelle constitue pour sa commune ‘une vraie révolution’. ‘Avec cette nouvelle approche, nous allons faire bénéficier nos jeunes d’enseignements professionnels qui correspondent au rythme des besoins pressants de notre économie et des entreprises’, pense Khadim Rassoul Niengue.

Cerise sur le gâteau, le représentant du maire annonce que d’autres conventions ainsi que des protocoles d'accord similaires seront signés avec les autres écoles de formation professionnelle. Selon lui, à travers ces conventions, la mairie s'engage à offrir aux apprenants les possibilités de s'approprier les compétences et les qualifications dont ils ont besoin pour développer l'esprit d'entreprise.