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La Commission vérité a entendu des anciens hommes de main de Yahya Jammeh. Celui qui fut président de 1994 à 2016 disposait d'escadrons de la mort. Les « junglers » auditionnés ont évoqué une centaine de crimes.
Dans le cadre de la Commission vérité et réconciliation sur les violations des droits de l'Homme en Gambie, le ministre de la Justice a décidé, lundi, de libérer trois proches de l'ex-président Jammeh qui ont avoué avoir commis des assassinats.
Les anciens membres des escadrons de la mort passent aux aveux en Gambie.
D'anciens membres des "junglers", considérés comme l'équivalent des Escadrons de la mort en Gambie, ont accusé jeudi l'ex-président Yahya Jammeh d'avoir ordonné le meurtre de deux Américano-gambiens en 2013
Condamnée à mort en 2012 pour le meurtre de son époux, Ibrahima Niang, la Sénégalaise Tabara Samb a été tuée par un peloton d’exécution. Huit autres personnes, que des hommes, avaient subi le même sort.
Peut-être un pas important en vue de l’éclatement de la vérité sur le meurtre du journaliste Dayda Aïdara : un militaire soupçonné d’être impliqué dans l’affaire a été arrêté. Il s’agit du lieutenant Malick Diatta, un ex-Jungullars, ces militaires présentés comme des tueurs froids à la solde de Jammeh.
