Son père fait partie des nombreux tirailleurs massacrés par l'armée coloniale française en 1944 à Thiaroye, près de Dakar.
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Son père fait partie des nombreux tirailleurs massacrés par l'armée coloniale française en 1944 à Thiaroye, près de Dakar.
Le Sénégal commémore dimanche le massacre de dizaines de tirailleurs par les forces coloniales françaises à Thiaroye, près de Dakar, le 1er décembre 1944. Ce 80ème anniversaire sera autant un acte de mémoire que de souveraineté de la part du nouvel exécutif, estime auprès de l'AFP l'historien Mamadou Diouf.
« Delenda Carthago » !
Une thèse réfutée par l’historienne Armelle Mabon, maître de conférences à l’Université Bretagne Sud.
Pour rappel, durant la seconde guerre mondiale (1939-1945), des dizaines de milliers de soldats africains, issus des colonies, ont combattu pour la France.
Avant sa mort, le vieil homme languit de voir la dépouille de son père.
Une thèse réfutée par l’historienne Armelle Mabon, maître de conférences à l’Université Bretagne Sud.
Pourquoi le pouvoir colonial s'est-il évertué au fil du temps à...
Ils ont souvent été les oubliés de la victoire de la Grande guerre. Retour sur un siècle d'histoire des soldats africains au service de la France.
Depuis plus de vingt ans, l'historienne Armelle Mabon tente d'établir la vérité sur le massacre en 1944 de soldats africains dans le camp de Thiaroye, au Sénégal. Une BD retrace son combat pour réhabiliter ces tirailleurs tués par l'armée française.
Le 1er décembre 1944, des dizaines de soldats africains appelés « tirailleurs » sont exécutés par l’armée française dans le camp de Thiaroye, au Sénégal.
Le 1er décembre 1944, des dizaines de soldats africains appelés "tirailleurs" sont exécutés par l’armée française dans le camp de Thiaroye, au Sénégal. Ces hommes, qui ont combattu pour la France lors de la guerre et anciens prisonniers des nazis, réclamaient le paiement de leur solde.
Armelle Mabon est une historienne française, maître de conférences à l'université de Bretagne Sud (Lorient). Parlant du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, elle explique que les faits ont été travestis. «Après plusieurs années de recherches, je peux dire qu'il ne s'agit en rien d'une mutinerie, en rien d'une rébellion armée, mais bien d'un massacre prémédité, suite à la spoliation des soldes de captivité auxquelles avaient droit ces hommes qui revenaient de quatre ans de captivité, après avoir combattu les Allemands.
La salle des fêtes de Trévé (Côtes-d'Armor) est pleine à craquer: plus de 200 personnes honorent la mémoire des quelque 300 tirailleurs sénégalais qui, après avoir combattu pour la France, ont été détenus dans la commune fin 1944, échappant ainsi au massacre lors du retour de leurs camarades à Dakar.
ls étaient plus de 200 personnes dans la salle des fêtes de Trévé (Côtes-d'Armor) à rendre hommage aux quelque 300 tirailleurs sénégalais qui, après avoir combattu pour la France, ont été détenus dans la commune fin 1944, échappant ainsi au massacre lors du retour de leurs camarades à Dakar. Dans la salle de cette commune bretonne, comptant 1 500 habitants, où sont accrochés portraits et paroles d'anciens tirailleurs recueillies sur leurs vieux jours, des habitants revisitent leurs souvenirs d'enfance ou d'adolescence pour raconter leurs échanges chaleureux avec ces soldats africains, une présence insolite à l'époque dans cette commune rurale où "nous n'avions jamais vu de Noirs".
Des archives de l’ambassade de France à Dakar pourraient contenir une localisation des fosses communes du massacre de Thiaroye. Le 1er décembre 1944, les forces coloniales basées au camp militaire de Thiaroye, près de Dakar, ouvrent le feu sur des tirailleurs sénégalais, revenus d’Europe, qui réclamaient le paiement de leur solde de captivité. Plusieurs dizaines de soldats s’écroulent. L’ampleur du massacre, longtemps camouflé en mutinerie, a été révélée en 2013 par l’historienne Armelle Mabon, de l’université de Bretagne Sud à Lorient.
L'historienne lorientaise Armelle Ambon se bat pour réhabiliter ces tirailleurs sénégalais. Elle est à l'initiative d'une pétition pour demander la révision de leur procès. Rassemblée le 1er décembre 1944, à Thiaroye, près de Dakar, l'armée française tirait à l'arme lourde sur des tirailleurs sénégalais désarmés, faisant officiellement 35 morts.
Des tombes blanches s'alignent sur le sol couvert de coquillages dans un cimetière près de Dakar. C'est là que, le 1er décembre 1944, l'armée française a "massacré" des tirailleurs sénégalais réclamant leur paie, dont le nombre reste encore sujet à controverse.
François Hollande rendra hommage, dimanche 30 novembre à Dakar, aux tirailleurs sénégalais victimes des tirs de l’armée française en 1944. Les mensonges de la France sur ce drame sont désormais établis et des demandes de procès en révision sont engagées. C’est ce qu’a révélé le site d’information ‘’la-croix.com’’
Les Algériens ont participé à la guerre dès 1939, enrôlés dans l’armée française qui subira une déroute face à la puissante armée allemande. Beaucoup traversèrent ainsi la guerre, de 1940 à 1943, comme prisonniers de guerre indigènes. Grâce à ses recherches, Armelle Mabon a pu en faire le recensement