Carburant de "sang": ces chauffeurs routiers qui défient la mort pour ravitailler Bamako
💡 Bon à savoir
Cette interface de recherche vous permet d'explorer toutes les archives d'actualités du Sénégal, de 2006 jusqu'à aujourd'hui. Profitez de notre base de données complète pour retrouver les événements marquants de ces dernières années.
Carburant de "sang": ces chauffeurs routiers qui défient la mort pour ravitailler Bamako
Italie : le Sénégalais sort la cocaïne de sa bouche et la remet à son client, les policiers ont tout vu
La Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar a interpellé un individu en flagrant délit de vente de drogue. Le suspect était en possession de 25 pierres de cocaïne, dans le quartier de Benn Tally.
Le commissariat d'arrondissement de Dieuppeul, sous la direction du commissaire Thioub, a mis fin aux activités d'un trafiquant de drogue notoire. I. Diallo, ferrailleur de 25 ans, a été interpellé en possession de 154 képas de Kush au marché Castors.
Thiès : Deux trafiquants de kush arrêtés au marché central, le cerveau opère depuis Dakar
[Grain de sel] Ministère de la Santé : faites-nous peur, nous le méritons ! (Par Betu WuruS)
Le suspect, conduit au poste, s'est identifié comme étant A. Sawadogo, né en 2003 à Ouagadougou (Burkina Faso) et soi-disant ouvrier.
La région de Saint-Louis renforce sa lutte contre la fièvre de la Vallée du Rift. Réunis ce vendredi autour du gouverneur Al Hassane Sall pour la revue des actions précoces, les acteurs de la santé, les autorités administratives et locales ont fait le point sur l’évolution de l’épidémie.
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Contre les dangers de la sédentarité, marcher un peu toutes les 30 minutes est désormais recommandé
Coup de filet de la BRS de Dakar au marché Castor : Un trafiquant de kush arrêté en pleine distribution
La lutte contre la fièvre de la vallée du Rift s’accélère dans la région de Saint-Louis qui a enregistré 87 cas dont 10 décès.
Trois Etats d’Inde ont interdit un sirop pour la toux après la mort d’au moins neuf enfants de moins de 5 ans en deux mois
Trionda, découvrez le ballon connecté de la Coupe du monde 2026 qui veut diminuer la pression sur les arbitres
La Direction régionale de la Santé de Kaffrine a organisé, ce vendredi, une activité de sensibilisation sur le cancer du col de l’utérus...
"Il s'est passé quelque chose de très étrange ici", le père de Lamine Yamal crie au complot après le Ballon d'or d'Ousmane Dembélé
Une délégation parlementaire de l’Union européenne a visité le vaccinopôle de l’Institut Pasteur de Diamniadio
En prélude à la Journée nationale d’élimination du trachome, prévue le mardi 16 septembre 2025, les autorités sanitaires sénégalaises, à travers la Direction de la lutte contre la maladie, ont organisé un atelier de partage pour informer sur les avancées majeures enregistrées dans la lutte contre cette pathologie oculaire.
Pape Thiaw : « Notre équipe est meilleure avec Sadio »