Se déplacer dans la ville de Touba est devenu une équation à plusieurs inconnues. La ville est remplie de monde et de véhicules de tous genres. Une situation qui a rendu le déplacement très difficile.
Toutes les rues sont bouchées, les commerçant venus eux aussi participer au Magal avec leurs marchandises, participent à l’encombrement. De ce fait se déplacer à l’aide des charrettes est devenu une solution pour bien circuler dans cette vaste ville.«C’est une traite pour nous charretiers, ce Magal» lance Mbaye Faye, assis sur sa charrette, habillé d’un blouson orange/noir et d’un jean.
Pendant cette période certaines rues sont barrées par l’organisation, celles qui restent «ce sont les raccourcis. Nous maitrisons la ville mieux que quiconque c’est pourquoi nous constituons la solution la plus efficace pour les pèlerins qui veulent aller d’un lieu à un autre».
Seulement le prix du transport de ces hypo moteurs ont doublé par rapport aux jours sans événement. « Le prix du transport a connu une augmentation car nous sommes obligés de faire de très grands tours pour éviter les policiers. Mais quand même c’est trop cher 100f pour une charrette avec cheval et 50f pour une charrette tirée par âne» s’explique-t-il.Pour les usagers, les charrettes n’ont pas le confort d’une voiture, mais arrivent à les transporter au bon endroit. «Je ne trouve que c’est cher et l’essentiel pour moi c’est que je vais partout où je veux», lance Khady Diallo.
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