Si les religieux se mêlent de la bonne marche du pays, c’est parce qu’ils sont dans leur élément. «Ils sont les représentants de Dieu sur terre. Ils n’ont pas le droit de se taire. Quand des problèmes surgissent en société, c’est à eux d’intervenir et d’orienter les gens comme le recommande le Tout-Puissant. Ils doivent se prononcer surtout sur l’actualité politique. Aujourd’hui, quand on prend le gouvernement, on y voit des mourides, des Tidianes, des Khadres, des Layènes et des chrétiens. Donc chaque guide religieux doit parler pour se faire entendre par son talibé ou son coreligionnaire», déclare Iran Ndao dans l’Obs.Il pense toutefois que les khalifes doivent s’impliquer davantage. «Lors du Magal, c’est Serigne Bassirou Abdou Khadre qui a prononcé le discours sur instruction du Khalife général, à Tivaouane aussi Serigne Abdou le porte-parole montre souvent au créneau. Mais pour une meilleure perception du message, le Khalife doit briser le silence pour que les Talibés sachent que ce qu’il dit lui tient à cœur. Mame Abdoul Aziz Sy le faisait parfois. Il se prononçait sur toute l’actualité, dès fois même, il arrivait qu’il verse des larmes. Les religieux ont un rôle de veille. Ce sont des sentinelles. Et leur dimension est supérieure à celle de leur porte-parole, c’est pourquoi, ils doivent parler pour toucher la sensibilité», soutient-il.
Auteur: SenewebNews
Publié le: Vendredi 27 Décembre 2013
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