Le désormais ancien premier vice-président du Cng de lutte lève un coin du voile sur sa démission évoquée dans la presse d’hier, mercredi. Sur les raisons véritables, Cheikh Tidiane Ndiaye se fait peu disert, quoique son propos dans Sunu Lamb de ce jeudi puisse donner une idée : « si je me sens malade, j’arrête. Je n’ai pas besoin que ma famille me dise d’arrêter », a-t-il répondu à propos d’une pression de sa famille pour l’amener à se retirer.
Par contre sur les moyens de travail des membres de la structure de gestion de la lutte et de toutes les supputations d’ordre financier, M. Ndiaye révèle que « le Cng ne (lui) a jamais rien donné ». Et de préciser : « au contraire, c’est moi qui me déplaçais avec mon propre carburant. Il m’arrivait même de ne pas aller aux cérémonies de signature de contrat si je n’avais pas assez d’argent ». Les rares fois où la lutte lui a rapporté quelque chose c’était pendant les missions avec l’équipe nationale olympique mais, s’empresse-t-il de préciser, « je le redistribuais en douce aux autres qui en ont plus besoin ».
Au passage, l’ancien proche collaborateur du Dr Alioune Sarr, président du Cng, informe que dans cette structure « ce sont les commissions arbitrale et d’organisation qui sont rémunérées, les autres ne gagnent rien ».
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