Ce sont au total 805 victimes civiles et militaires de l’effet des mines qui sont recensées dans la région de Sédhiou, a indiqué le centre national anti-mines du Sénégal (Cnams). La révélation a été faite au cours d’un séminaire de formation de deux jours qui a débuté hier jeudi à l’intention des quatorze correspondants de presse de la région.Un atelier dont le but, selon Ibrahima Seck, chef de la division des opérations et de la gestion de l’information, « est la mise à niveau des journalistes de la région sur la gestion de l’information adaptée aux concepts et terminologie de l action anti mine ».
Par ailleurs, dit-il, il s’agit « d’amener les correspondants de presse de la région fortement touchée par les mines à s’approprier l’esprit de la convention d’Ottawa sur l’élimination des mines d’ici à l’horizon 2015.Sur le communiqué de l’aile militaire du mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) dirigée par Césare Atoute Badiate, Ibrahima Seck s’en remet aux techniciens. Il réitère que le Cnams a un plan de déminage ficelé depuis 2011 et qui a pour objectif de déminer la Casamance d’ici à 2015. Il appartient aux techniciens, dit-il, d’apprécier le contenu du communiqué qui, rappelons-le, indique que « les opérations de déminage ont atteint la zone rouge »
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