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Prostitution en ligne: La police procède à l’arrestation à Thiès de trois jeunes filles et du gérant d’une société dénommée «Média Sénégal international»

Auteur: ThiesVision.com

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Boubacar Fall, c’est le nom du gérant de cette société évoquée ce matin dans la presse, mise en cause dans cette affaire de prostitution en ligne qui défraie la chronique dans la Cité du Rail. Lors de leur intervention ce jeudi après-midi dans le quartier Grand-standing, les éléments du commissariat de police des Parcelles assainies de Thiès ont saisi du matériel informatique, et procédé à l’arrestation de trois (3) filles. Le reporter de ThiesVision dépêché sur les lieux a trouvé sur place une jeune fille, qui a voulu retourner sur ses pas, suspectant la présence de la police. Elle a aussitôt été interpellée par les hommes de l’inspecteur Sène de la police des parcelles qui s’occupe de cette affaire. Mademoiselle soutient être «venue pour un entretien» mais devra servir une autre explication devant les limiers.Dans le voisinage pourtant, peu de personnes sont au courant des activités que mène cette structure dénommée «Média Sénégal international» suspectée d’avoir mis en place un centre d’appels ou ligne rose, dans le but de vendre à l’étranger les charmes de ces filles recrutées dans des conditions peu transparentes. Ladite société serait dirigée par une dame résidant dans le quartier Nord-Foire à Dakar. D’ailleurs ordre a été donné par le procureur de l’arrêter, avec les éléments de la Dic, selon la police qui évoque toutefois le devoir de réserve sur une affaire en cours.«Ils recherchent des filles qui ont une belle voix»A en croire le témoignage d’un boutiquier de la localité, «cette société prétend s’occuper d’informatique. Alors que ses locaux sont fréquentés par "niaks" (appellation pour désigner les ivoiriens, camerounais, etc.), et des élèves, de jeunes filles qui arrivent en taxi, mais s’arrêtent à l’autre bout du quartier pour faire le reste du chemin à pied, en toute discrétion». Ce qui paraît suspect aux yeux de bon nombre d’observateurs. Une consigne ? Notre interlocuteur note aussi la présence d’hommes sur les lieux, le soir, mais il n’en dira pas plus.Une chose est sûre : cette société, poursuit-il, recrute «des filles qui ont une belle voix», et qui sachent vendre leurs charmes à des personnes qu’elles n’ont ni vu ni connu de leur vivant, si ce n’est une conversation au cours de laquelle les clientes essaient d’exciter, par leur voix, leur partenaire au bout du fil et peut-être retranchés de l’autre côté du globe.Les opératrices peuvent gagner jusqu’à 50 000 F Cfa par jour, comme s’en est ouverte l’une d’entre elle ce matin dans la presse. Cette dernière qui a dévoilé cette affaire dans la presse, a été déjà entendue par la police.Le service «consiste à recevoir des appels téléphoniques venant souvent de l’étranger, des Européens t’appellent et tu essaies de les exciter à distance, au bout du fil comme si tu entretenais avec eux des rapports sexuels», confiait-elle ce matin. Une histoire dont la suite devrait se jouer devant le tribunal.
Auteur: ThiesVision.com
Publié le: Jeudi 05 Décembre 2013

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