La proposition de loi visant à priver de mandat électif pour une durée de dix ans tout auteur de détournement de deniers publics, trouve un écho favorable du côté des écrivains comme Mandiaye Gaye, qui s’illustre par ses contributions récurrentes à l’actualité politique du pays.
« Si cette loi en vue quitte la station de vœux pieux et passe résolument en pratique dans les meilleurs délais, ce serait (…) le parachèvement ou la conclusion logique et positive de la traque des biens mal acquis et de l’enrichissement illicite, dans notre pays », écrit Mandiaye Gaye dans un texte intitulé « Inéligibilité de dix ans des détourneurs de deniers publics : Mais qui a donc si peur de cette loi en gestation ? », reçu à Seneweb News.
L’auteur de Le pouvoir de Wade : autocratie, impunité et perte de valeurs, estime que «notre pays a tardé à voter cette loi, et à la mettre en application dans les meilleurs délais. Elle devrait l’être depuis fort longtemps, car elle participe de manière concrète et effective, à assainir l’espace politique de notre pays,
en le débarrassant de tous ces véreux politiciens enrichis illicitement et qui ont le culot de chercher par-dessus le marché, à vouloir nous diriger». Auteur de plusieurs ouvrages critiques sur le régime Wade, Mandiaye Gaye reste convaincu, qu' avoir les mains propres, «un critère fondamental», est « le moins que l’on puisse exiger d’un candidat à l’élection sollicitant les suffrages du peuple ».
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