Abdoul Mbaye, 63 ans, a lancé l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) pour conquérir le (vrai) pouvoir. Retour sur un «produit» fabriqué et qui compte bien se «vendre» aux Sénégalais. Dans un «marché» saturé.
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Abdoul Mbaye, 63 ans, a lancé l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) pour conquérir le (vrai) pouvoir. Retour sur un «produit» fabriqué et qui compte bien se «vendre» aux Sénégalais. Dans un «marché» saturé.
Le chef de l’Etat a fait l’apologie de la transhumance, jeudi, face à la presse à Kaffrine. Pourtant, candidat de Macky2012, il avait invité, sur Walf Tv, à mettre de l’éthique dans la politique. Sa position sur la question a changé parce qu’il se trouve dans une autre position.
Abdoulaye Wade n’en est pas à sa première. Sa sortie rappelle celle malheureuse à Tivaouane Peul où il avait menacé de retirer ses projets aux populations du Fouta. Il tentera également de mettre en mal son adversaire en 2012 avec les chefs religieux.
Tel un condamné à mort qui attend la guillotine du 25 mars, Abdoulaye Wade compte les jours. Par les mots insolites, les gestes sans succès, les déclarations prémonitoires d’une fin de règne d’un homme esseulé et inquiet. L’angoisse de Satché, personnage principal du film Tey/Aujourd’hui de Alain Gomis !
Pape Diop et Oumar Sarr se sont retrouvés, hier, à Mbacké pour le 1er jour de la campagne pour les Législatives. Deux ex-frères et potentiels adversaires pour la majorité à l’Assemblée nationale. Et pour l’héritage libéral d’après élection.
L’ancien président de la République, Abdoulaye Wade est sorti de l’élection présidentielle, vaincu. Mais surtout endetté. Aujourd’hui, il doit des factures à des fournisseurs de supports et véhicules qu’il avait acquis pour battre campagne.
La tension monte entre le président de la République Macky Sall et son prédécesseur Abdoulaye Wade. L’affaire des véhicules supposés volés de la Présidence est la source de confrontation entre les deux hommes.
Le secrétaire général de Démocratie citoyenne, Samir Abourizk a déclaré que le chef de l’Etat Macky Sall ne pourra pas faire mieux que son prédécesseur Abdoulaye Wade. L’ancien membre de la coalition Fal2012 a aussi affiché son désaccord concernant l’abrogation du décret sur le découpage administratif. Après deux ans de silence passés à « construire (son) parti (Démocratie citoyenne)», Samir Abourizk est sorti de sa réserve hier pour parcourir le panorama de l’actualité.
Au Parti démocratique sénégalais (Pds), les frondeurs avancent maintenant à visage découvert. Comme certains de ses camarades libéraux, Thierno Lô se fond dans la marée de la rébellion anti-Wade, qui mine le parti libéral. Cet ex-fervent défenseur de Wade fait la genèse de la fronde de ses frères Pape Diop, Ousmane Masseck Ndiaye Mamadou Seck, etc.
Au Parti démocratique sénégalais (Pds), les frondeurs avancent maintenant à visage découvert. Comme certains de ses camarades libéraux, Thierno Lô se fond dans la marée de la rébellion anti-Wade, qui mine le parti libéral. Cet ex-fervent défenseur de Wade fait la genèse de la fronde de ses frères Pape Diop, Ousmane Masseck Ndiaye Mamadou Seck, etc.Pour l’ancien ministre du Tourisme et de l’Artisanat, certains leaders se sont rendu compte finalement que le projet de dévolution monarchique s’est confirmé.
Le Pds, usé, vieilli et fatigué par le pouvoir est un «meurtrier» politique. Le maintien de Wade à la tête du parti souligne a contrario la faiblesse du leadership libéral qui veut se tourner vers l’avenir pour tenter de conjurer la déroute de leur aventure. Pour les «rebelles», les Législatives seront une sacrée paire de manches comme le confirment leurs performances électorales de ces dernières années. Au fond, ils se sont toujours réfugiés sous le parapluie…électoral de Wade qui aimantait la sympathie des Sénégalais lors des rendez-vous électoraux.
Malgré ses réalisations, l’image du régime Wade était trop ternie auprès des Sénégalais. Des révélations sont faites par ses opposants.
Le 25 mars dernier, l’ex-chef d’Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, a été battu dans les urnes avec 65,8% des voix. Macky Sall, son adversaire, a bénéficié du soutien de la quasi-totalité des leaders de l’opposition et de la société civile. Nord-Sud Quotidien est allé à leur rencontre à Dakar.
Dans le fief des 5 sages du Conseil constitutionnel, aux Almadies de Dakar, souffle un vent léger, charriant un air de profond soulagement. « C’est évident que nous sommes soulagés que l’histoire se termine par une consultation démocratique apaisée, respire-t-on d’un souffle léger au sein du Conseil. Il y a eu des morts avant et pendant la campagne électorale, mais le pire prédit a été évité ».
La cérémonie de passation de service à la primature a été hier l’occasion pour le Premier ministre sortant et directeur de campagne du président déchu, Souleymane Ndéné Ndiaye d’avouer son amitié avec le nouvel homme fort du Palais, Macky Sall.
Le Parti démocratique sénégalais va droit vers l’implosion. Les réclamations pour le départ de Wade se multiplient. Les menaces de transhumance aussi. Après la défaite du 25 mars, Wade est en passe de perdre son autre pouvoir : le Pds.
C’est un milliardaire ordinaire. Un homme de l’ombre qui refuse d’attraper la lumière. Harouna Dia, 58 ans, principal bailleur de la campagne de Macky Sall, le nouvel homme fort du Sénégal qu’il a couvert de milliards de FCfa pour le porter à la magistrature suprême, est un garçon fait du bois du peuple…Halpulaar. Un Fils de Wendou Bosséabé, (60 km d’Ourrossogui, dans le département de Kanel) dans le Fouta profond, qui cultive son champ de discrétion.
L’amertume de la défaite n’a pas quitté Wade, si on se réfère à ses confidences faites à des guides religieux. Sa descente dans l’arène des élections législatives risque de compromettre son image. Et quand s’y ajoute un mauvais diagnostic de la défaite du 25 mars, la grandeur de Wade que certains avaient saluée risque de se noyer dans une tragique décadence.
C’est comme s’il était écrit que Abdoulaye Wade n’échapperait pas à un destin d’humiliation. Les résultats du second tour du scrutin présidentiel d’hier constituent un raz-de-marée en faveur de Macky Sall. Le Président sortant n’a pu faire que de la figuration. Il s’est fait ridiculiser. Et comme si Abdoulaye Wade devait boire la coupe de l’humiliation jusqu’à la lie, il a perdu dans toutes les régions du pays et dans la quasi-totalité des départements du pays. Désaveu ne pouvait être plus cinglant. Abdoulaye Wade n’avait rien voulu entendre.
Leur raclée au dernier scrutin, les libéraux l’ont encore en travers de la gorge. Une réunion convoquée, hier à l’improviste, du groupe parlementaire libéral a été l’occasion pour les députés de la mouvance présidentielle de se livrer à une séance d’exorcisme.