L’État du Sénégal n’a pas tardé à réagir, suite à la dégradation de la note du pays
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L’État du Sénégal n’a pas tardé à réagir, suite à la dégradation de la note du pays
Comme indiqué il y a peu, Moody’s a dégradé la note du Sénégal
L'ancien président français Nicolas Sarkozy saura lundi où et quand il sera incarcéré après sa condamnation historique à cinq ans de prison ferme dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.
« Dette cachée » : les aveux surprenants de Al Aminou Mohamed Lô
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de Loi de Finances initiale (LFI) pour l’année 2026.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé qu’un Plan spécial d’investissement pour la réalisation des projets structurants prioritaires sur la période 2026-2028, adossé à un schéma de financement, est en cours de finalisation.
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
En marge du Forum « Invest in Sénégal », ce mercredi 8 octobre à Diamniadio, le ministre des Finances et Budget, Cheikh Diba, a apporté des précisions sur la réforme majeure du Code général des impôts, qu’il présente comme l’un des piliers de la transformation structurelle engagée par le Sénégal.
La Banque Islamique du Sénégal (BIS) a signé une convention de partenariat stratégique avec l’International Finance Corporation (IFC)
« Dette cachée » : Macky Sall écrit à Cheikh Diba et ...
Dette publique : Abdourahmane Sarr rassure sur la soutenabilité des finances du Sénégal
Lors de la troisième réunion ordinaire du Conseil des ministres de l’UEMOA à Dakar, Aboubakar Nakanabo, ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, a été désigné président pour un mandat de deux ans.
La Banque ouest-africaine de développement (Boad) a porté sa police d’assurance-crédit souveraine à 297,6 milliards de francs CFA, soit près de 454 millions d’euros, dans le cadre de son plan stratégique Djoliba.
Une délégation de la BAD reçue en audience par Abdourahmane Sarr
Il est une monnaie que l’on croyait immuable, celle qui froisse les doigts et fait bruire les caisses des marchés. Le franc CFA, héritage colonial, fidèle compagnon des petites et grandes fortunes ouest-africaines, s’apprête à se dématérialiser. La BCEAO, cette vénérable institution héritière des idéaux d’un empire oublié, prépare son lancement officiel.
Après près de quatre semaines de tractations menée par le Premier ministre Sébastien Lecornu, la France s'est dotée dimanche d'un nouveau gouvernement, le troisième en un an qui, à peine formé, est déjà sous la menace d'être renversé par les oppositions de gauche et d'extrême droite.
Alassane Seck, président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH), s’est exprimé sur l’état des finances publiques du Sénégal.
La riposte s'intensifie contre la propagation fulgurante de la fièvre de la vallée du Rift qui a déjà fait 11 morts pour 78 cas confirmés.
Au moment où les autorités sénégalaises peinent à décrocher un nouveau programme soutenu par le Fmi, afin qu’elles puissent accéder à ses ressources financières, la Côte D’ivoire, elle...
Kristalina Georgieva, Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a salué les efforts du Sénégal dans la résolution de son cas de déclaration erronée des données, tout en annonçant des discussions imminentes pour un nouveau programme de soutien économique.