Le Pastef construit sa bulle
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Le Pastef construit sa bulle
A peine un an de pouvoir et le débat est déjà vif au sujet de la gestion du pouvoir par le Pastef.
Le 13 novembre 2024, Issa Kaou N'Djim, une figure politique malienne, a été arrêté à Bamako à la suite de propos jugés « gravissimes » par les autorités burkinabè. Ancien vice-président du Conseil national de transition (CNT) malien et ex-soutien du régime militaire dirigé par le général Assimi Goïta, N'Djim a récemment pris ses distances avec le pouvoir militaire malien, exprimant des positions critiques à l’égard de la gestion du pouvoir. Son arrestation survient après des déclarations dans l'émission « Rendez-vous des idées » sur Joliba TV News, où il a mis en doute la version officielle du gouvernement burkinabè concernant une tentative de déstabilisation du Burkina Faso.
Les attaques du médiateur de la République contre la gestion du pouvoir irritent au plus haut sommet.
Candidat déclaré à la présidentielle de 2019, Baye Mamoune Niasse égratigne le président Macky Sall et sa gestion du pouvoir.
Démissionnaire de la magistrature, l'ex-substitut général Ibrahima Dème a fait part, dans L'Observateur, de sa désillusion à propos de la gestion du pouvoir par Macky Sall.
Au Sénégal, cinq ans après son élection, le président Macky Sall va enfin connaître le jugement de ses compatriotes sur sa gestion du pouvoir. Ce sera dimanche prochain, à l'occasion des législatives à un seul tour : il affrontera alors les coalitions menées par l'ex-président Abdoulaye Wade et par le maire de Dakar, Khalifa Sall.
La présidente nationale des femmes de l'Alliance pour la République (Apr) et de Benno Bokk Yaakar, n’est pas encore satisfaite de la place donnée à la femme dans la gestion du pouvoir.
La manifestation a regroupé entre autres, des élèves, des enseignants, des commerçants mais aussi des agents municipaux tous mécontents de la gestion du pouvoir en place dirigé par Mahamadou Issoufou.
La sortie hier de la Ligue démocratique (LD) qui a affiché son opposition à la caution de la transhumance politique prônée par le président Macky Sall, lors de sa tournée économique dans le Centre du Sénégal, et précisément, lors de son face-à-face à Kaffrine, continue de faire des vagues. La Ld s'est également attaquée "à l’implication de la famille présidentielle dans la gestion du pouvoir".
Selon les sources du journal L’As, Macky Sall et Ousmane Tanor Dieng étaient en discussion très denses autour d’un plat de « ceebu jën ». Le patron de l’Apr et celui du Ps ont déjeuné ensemble hier. Macky Sall, dit-on, en a profité pour réitérer l’estime qu’il a pour Ousmane Tanor Dieng et son appréciation positive du rôle que le Ps joue au sein de la coalition. En réponse, selon le journal, Tanor a dit toute sa disponibilité et celle du Ps à collaborer et à poursuivre le compagnonnage avec Macky Sall. Les deux hommes ont réitéré leur volonté de collaborer et de coopérer dans le cadre de la gestion du pouvoir et de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Selon le Secrétaire Général d’AJ/Pads, les nombreux problèmes actuels du Sénégal s’expliquent par le fait que « Macky ne s’est pas bien préparé à la gestion du pouvoir ». Mamadou Diop Decroix est invité de l’émission Ganou Seneweb de cette semaine. Il estime aussi que l’espoir porté sur l’expérience des leaders de Benno, rompus à la gestion de l’Etat, est bloqué par les problèmes « trouver les bonnes harmonies entre les programmes des Assises et Yonu Yokkuté ».
Ancienne ministre sous le régime du Pds, Aminata Lô, présidente du mouvement Alliance Patriotique pour l’Emergence et le libéralisme/Jokko, Jubbal Jarinu (Appel 3 J) commente l’an 1 de la gestion du pouvoir actuel comme un « rêccu national (regret)» pour nos compatriotes qui ont voté à hauteur de 65%.
Le départ de Malick Gackou du gouvernement est lié pour certains observateurs à ses relations avec l’homme d’affaire, le grand industriel, Mimran. L’ex ministre accusé de vouloir donc défendre les intérêts des meuniers. Ce qui a reposé la question des lobbyings dans la gestion du pouvoir.
Les derniers actes posé par le Président Macky Sall n’ont pas plu à la Coalition Macky2012. Les membres de ladite coalition qui se sont réunis hier ont décidé de se faire entendre. Ne pouvant plus supporter d’être laissé en rade dans la gestion du pouvoir, au profit d’alliés qui, selon eux, ne sont pas plus méritant qu’eux, ils ont exprimé leur mécontentement. « Nous n’en pouvons plus. Le manque de considération à notre égard a atteint son paroxysme. Trop c’est trop. On va se faire entendre », a confié une source du journal Le Populaire. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase, c’est la décision que leur leader aurait prise de confier le Conseil économique, social et environnemental (Cese) au leader de « Set Sellal », Aminata Tall qui vient de fusionner son mouvement avec l’Apr. Mais aussi l’octroi de passeports diplomatiques aux femmes des députés. « Nous étions les premiers à demander au Président de la République des passeports diplomatiques. Il a donné aux députés ce qu’il nous a refusé », a dénoncé la source.
Après l’arrivée au pouvoir du président de la République Macky Sall, certains militants de l’Apr au Benelux attendaient, avec impatience, que leurs attentes soient prises en compte dans la gestion du pouvoir. Un message bien compris par leur leader lors de son passage à Bruxelles le mois dernier. Pour cause, il vient de nommer deux responsables à l’occurrence le coordonnateur de l’Apr/Benelux Alioune Diop, Consul Général du Sénégal à Lyon et son secrétaire général, Keyssi Bousso, au poste de Directeur Général du Grand Théâtre à Dakar.
Invité de la rédaction de France 24, Macky Sall qui est présentement à Bruxelles a précisé que Me Abdoulaye Wade, l'ancien président du Sénégal (2000-2012) ne sera "nullement inquiété sur d'éventuelles poursuites judiciaires". Au terme de la Constitution du 22 janvier 2001, le président de la République est irresponsable, et à ce titre, bénéficie d'une immunité totale, sauf en cas de haute trahison. En revanche, Macky Sall a ouvert une autre fenêtre : "les audits sont en cours avec des cabinets privés pour faire la lumière sur tous les cas de malversations financières". Le successeur de Wade est envisage, à court terme, l'ouverture d'informations judiciaires contre les autres personnalités qui ont participé à la gestion du pouvoir libéral. Dans les prochains jours, de nouvelles auditions sont prévues.
Interrogé par nos confrères de RFI sur l’organisation par Dakar du prochain sommet de la Francophonie en 2014, le président Macky Sall s’est félicité du choix porté sur le Sénégal. «Une récompense pour la démocratie sénégalaise», dira le président de la République pour qui «cette alternance a participé à redonner au Sénégal son rang dans le concert des nations, comme nation démocratique», un facteur qui a été «déterminant» donc, selon lui. Toutefois, Macky Sall de se montrer prudent : « je me garderais de donner des conseils, des leçons», dira-t-il à l’endroit de ces pays africains où les processus démocratiques restent problématiques. Macky Sall de constater que « le Sénégal est en train d’inaugurer une ère nouvelle de gouvernance de partage», un modèle de gestion du pouvoir qu’il dit souhaiter pour toute l’Afrique, afin d’éviter les tensions dans les pays.
Chargée par Macky Sall de traquer les irrégularités au sein de l’administration sénégalaise, la Secrétaire générale de la Présidence de la République, qui s’exprimait dans les colonnes de Jeune Afrique cette semaine, est revenue sur la gestion du pouvoir par le précédent régime du président Wade. Aminata Tall d’indiquer que « les grands collaborateurs du précédent chef de l’Etat étaient des hommes sans rôle précis, des chargés de mission, des conseillers techniques, etc. Il a été mis fin à leurs fonctions », renseigne la « dame de fer », qui indique avoir découvert, sous le même régime, « des pratiques que je n’aurais jamais pu soupçonner. Par exemple certaines entreprises ont voulu se faire payer ce qui avait fait l’objet de dons à l’Etat, notamment des véhicules offerts par l’Arabie Saoudite lors de la tenue du sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique » à Dakar en 2008.
La présidentielle sénégalaise de 2012 s’achemine vers un deuxième tour plein d’enseignements et dont le plus important reste a notre avis que les débats de fonds sur l’émancipation du Sénégal des formes clientélistes de gestion du pouvoir ne seront pas posés. Nous sommes comme en 2000 dans la logique du tout sauf le sortant mais sans poser les vrais problèmes.