Chambre criminelle de Mbour : L’accusé se dit victime d’hallucinations et rejette les accusations
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Chambre criminelle de Mbour : L’accusé se dit victime d’hallucinations et rejette les accusations
Audi est une marque de renom, célèbre pour la qualité de ses véhicules et leur fiabilité sur le long terme
Déféré par la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Keur Massar pour incitation à la débauche, notamment à travers la promotion de la consommation de drogue (kush) sur les réseaux sociaux, le célèbre influenceur Pathé Ba, 33 ans, alias "Pathé Souss", a été placé sous mandat de dépôt.
Le Conseil des Ministres s’est tenu le mercredi 05 novembre 2025, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE...
La Section de recherches (SR) de Kaolack, récemment inaugurée, a porté un coup sévère au trafic de drogue avec l'arrestation d'un dealer opérant à Sokone. Le suspect a été déféré au Tribunal de Grande Instance du Saloum.
Chambre criminelle de Dakar : Serigne Assane Mbacké et ses coaccusés risquent 10 ans de prison
BR de Keur Massar : L'influenceur Pathé "Souss" placé en garde à vue pour incitation à la consommation de kush
Prix de l’électricité : la baisse annoncée à l’épreuve du système Woyofal
Grand Yoff : Un trafiquant arrêté avec deux boules de haschich près de la grande mosquée
En pleine discussion budgétaire, Moody's rend son jugement sur la France
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné de fermes instructions au gouvernement pour endiguer la hausse des prix des denrées alimentaires et préserver le pouvoir d’achat des ménages.
Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 octobre 2025, les forces de police du Commissariat central de Dakar ont mené une opération de lutte contre la délinquance urbaine
La 45e édition du Gitex Global a réuni plus de 180 pays autour des promesses de l’intelligence artificielle et des technologies émergentes
Chanvre et ecstasy : 8 jeunes, dont 2 filles, surpris en pleine consommation dans un appartement loué
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
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Une opération nocturne menée par les policiers du commissariat d'arrondissement de Grand-Dakar sur l'avenue Bourguiba a abouti à l'interpellation de trois personnes en possession de protoxyde d'azote et d'une importante somme d'argent. Parmi les mis en cause figure une étudiante.
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Une opération de contrôle de grande envergure menée par la police de Saint-Louis a permis l'interpellation de quatre individus en possession de produits stupéfiants.