Il y avait quelque chose d'étrange aujourd'hui. Notamment l'appel de l'armée française disant que tous les arrangements prévus pour que les journalistes filment avec eux étaient annulés jusqu'à nouvel ordre. Nous avons donc quitté notre hôtel et nous sommes rendus à l'aéroport ce matin un peu après 8 heures. Après qu'un collègue a manqué de peu d'être tué par une bande - il a eu beaucoup de chance - nous avons décidé d'agir uniquement dans les rues près, très près des soldats français. Mais où étaient-ils? Tous les barrages routiers d'hier ont disparu. Comme si la grande opération destinée à désarmer la milice avait été suspendue au bout d'un jour. Et puis les nouvelles sont tombées. François Hollande va visiter la République Centrafricaine. Ou plutôt, il va descendre de l'avion, rester dans l'aéroport sécurisé et entouré de barbelés, et reprendre l'avion. Nous étions soulagés. Ce n'était pas un problème de sécurité dans les rues mais une visite présidentielle qui suspendait les opérations.
Auteur: huffingtonpost.fr Publié le: Mercredi 11 Décembre 2013
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