Une historienne française, autrice d'un livre sur la Casamance, région du sud du Sénégal en proie à une vieille rébellion indépendantiste, s'est défendue cette semaine de prôner des idées autonomistes...
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Une historienne française, autrice d'un livre sur la Casamance, région du sud du Sénégal en proie à une vieille rébellion indépendantiste, s'est défendue cette semaine de prôner des idées autonomistes...
Une grande librairie au Sénégal a annoncé mercredi annuler la cérémonie de dédicace d'un livre sur la Casamance, région du sud du pays en proie à une vieille rébellion indépendantiste, dont la publication prochaine a donné lieu à de vives protestations.
En trente-huit ans, aucun président n'a réussi à mettre un terme à la rébellion séparatiste. Retour en deux épisodes sur la plus vielle guérilla du continent.
La mort d’Abdou Elinkine Diatta ne devrait pas changer grand-chose, dans la rébellion en Casamance. La conviction est de Jean-Claude Marut, spécialiste de la crise casamançaise.
Bonjour, voici les infos essentielles de la matinée du jeudi 2 mai 2019.
Sept ans après le début des négociations initiées par Macky Sall, des...
Toute la lumière sur la tuerie de Boffa-Bayotte, ayant fait près d’une quinzaine de morts, n’aurait pas été faite, notamment l’identification du groupe en question, de tous les responsables, ainsi que les réels motifs qui ont poussé à ce massacre. C’est du moins l’avis de Jean Claude Marut, docteur en géographie, auteur du livre : «Le conflit casamançais : ce que disent les armes». Il estime que les deux «glissements de terrain» de l’Etat, notamment «du fait divers à l’affaire politico-militaire» et aussi «de l’objectif très flou de bandes armées à un objectif de lutte contre la rébellion» posent problème et ne seraient pas sans conséquences. Moyennant quoi, le Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le monde (Cnrs - Sciences-po Bordeaux), relève que le premier pas, dans le règlement de ce conflit, serait de «reconnaitre qu’il existe un point de vue indépendantiste» si on veut que ce point de vue puisse s’exprimer autrement que par la lutte armée.
Auteur du livre « Le Conflit de Casamance : ce que disent les armes », Jean Claude Marut analyse pour Enquête les contours de la tuerie de Boffa. « Il paraît probable, d’après les résultats de l’enquête qu’au minimum des armes de guerre ont été utilisées pour tuer les jeunes. Ce serait la preuve qu’il y a implication de rebelles, ça n’engage pas forcément la responsabilité du Mfdc et de ses chefs », dit-il.
L’Etat sénégalais considère l’offre économique comme la réponse principale au problème politique posé par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion), a affirmé mercredi le chercheur français Jean-Claude Marut. ‘’L’économie pour l’Etat sénégalais, c’est bien la réponse essentielle, principale au problème posé par la rébellion
L'implication de la Communauté Sant'Egidio dans les négociations entre l'Etat du Sénégal et la rébellion casamançaise est une initiative personnelle des acteurs locaux, pas des Etats-Unis d'Amérique, précise le président du Mouvement pour le fédéralisme et la démocratie constitutionnels (MFDC), Jean-Marie François Biagui.
L’offre de médiation américaine dans le conflit en Casamançe, vieux de plus de 30 ans, a permis ‘’de faire bouger les lignes’’ dans les négociations menées à Rome sous l’égide de la communauté Sant’Egidio, a déclaré, samedi, le chercheur français, Jean Claude Marut, soulignant que les seuls blocages qui subsistent sont liés aux protagonistes.
Le président sénégalais Macky Sall a fait preuve de son ouverture à discuter avec toutes les branches du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC, rébellion), selon le chercheur français Jean-Claude Marut.‘’Le régime de Macky Sall s’est positionné différemment de son prédécesseur en se disant ouvert à discuter avec tous les groupes et en acceptant une certaine internationalisation du conflit avec Sant’Egidio’’, a dit M. Marut, mercredi à Dakar. Il développait le thème: ‘’Conflits fonciers et crises politiques en Casamance : aux origines d’un conflit armé’’, lors d'une conférence publique organisée au Centre d’études des sciences et techniques de l’information(CESTI).
Le président sénégalais Macky Sall a fait preuve de son ouverture à discuter avec toutes les branches du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC, rébellion), selon le chercheur français Jean-Claude Marut.
Jean-Claude Marut est chercheur au CNRS. Dans un entretien repris par nos confrères de Sud Quotidien, il analyse les développements du dossier «Casamance», notamment la polémique autour de la «levée» par l’Etat du Sénégal du mandat d’arrêt lancé contre le chef rebelle, Salif Sadio. Un mandat d’arrêt dont le chercheur doute de l’existence.
Le chercheur français Jean-Claude Marut a réaffirmé vendredi à Dakar son appel à la tenue d'un débat public sur la Casamance, estimant aussi que la "solution" à la crise dans le Sud du Sénégal devrait être "politique".
Le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) organise vendredi une conférence publique sur le thème: "Analyse géopolitique d’un conflit : l’exemple casamançais", annonce un communiqué transmis à l’APS.
Beaucoup de Sénégalais l’ignorent mais il existe bel et bien en France une association dite « Sos Casamance », composée de l’ensemble des forces vives de la diaspora casamançaise. Nous venons d’apprendre que cette association organise sa grande conférence de fin d’année, le samedi 24 novembre au FIAP Jean Monnet 30 rue Cabanis, 75014 Paris. La crise casamançaise y sera le thème principal et tout les panélistes doivent réfléchir sur plusieurs thèmes : « Face aux deux points de vue opposés :- Négocier l’indépendance de la Casamance, l’option du MFDC ; - le Oui à Tout du gouvernement, sauf négocier l’intégrité territoriale ».
Des organisations de défense des Droits de l’homme dénoncent vigoureusement l’interdiction de la vente de l’ouvrage de l’auteur français Jean Claude Marut portant sur la Casamance. Dans un communiqué conjoint, la Raddho et Amnesty international dénoncent « de la façon la plus ferme la politique systématique de censure d’ouvrages écrits d’intellectuels sénégalais ou étrangers constatée depuis quelques mois ». Les deux organisations informent « l’opinion publique nationale et internationale que le cas d’ouvrage de Jean Claude Marut vient s’ajouter à une longue liste d’ouvrages commandés par des libraires sénégalais
Les Services du Ministère de l’Intérieur continuent de suivre les mouvements de l’écrivain français Jean Claude Marut. C’est ce mercredi qu’il devait tenir un point de presse à Ziguinchor pour parler de la sortie de son livre. Mais cet ouvrage a été bloqué à l’aéroport de Dakar par le Ministère de l’Intérieur. Aujourd’hui, il a été entendu par la Direction de la Sureté de l’Etat de Ziguinchor. En attendant de voir le PV d’audition, on peut penser que le français a été entendu sur le contenu de son livre. La Police devra également lui fournir des explications sur les raisons de l’interdiction de la vente de ce livre au Sénégal.
Nous avons pu, dans la nuit d’hier, obtenir un exemplaire du livre de cet écrivain français. Mais nous avons préféré ne pas sortir les bonnes feuilles par prudence. Par compte, nous vous proposons les thèmes développés dans cet ouvrage. 1- Avant propos 2- Introduction 3- Un discours 4- Déconstruction du discours 5- Genèse du Mouvement 6- Des atouts exceptionnels 7- La perte de soutien extérieur 8- Les divisions 9- Durs et modérés