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C’est le drame du week-end. Cela s’est passé dans la région de Kédougou où un maton a tiré à bout portant sur Mamadou Doudou Diallo. Un détenu de confiance qui vaquait à ses occupations de chauffeur de taxi le jour avant de rejoindre sa cellule la nuit.
Un semestre après l’installation du premier gouvernement de Macky Sall, ce qui était une rumeur devient aujourd’hui une information avérée, vérifiée et vérifiable. Le gouvernement d’Abdoul Mbaye va être élargi. Va-t-on vers un jeu de chaises musicales ou vers de nouvelles entrées ? A la veille de ce premier remaniement, Le Pays au Quotidien décortique les actions des uns et des autres.
Actusen.com est en mesure d’écrire que, contrairement à l’idée répandue et selon laquelle les gendarmes de Kédougou cités dans la mort du sourd-muet Kécouta Sidibé étaient en prison, la vérité est plus prosaïque.
Sidy Diop a été égorgé, mardi dernier, avec un tesson de bouteille. Le bar dénommé «Chez Djamil», sis au Point E, est le lieu du crime. Un meurtre qui vient allonger la liste déjà longue des crimes crapuleux, perpétrés par des agresseurs qui sèment la terreur dans différents quartiers de Dakar. Une insécurité galopante qui a quitté les populeux quartiers dakarois pour élire domicile dans des quartiers résidentiels et s'étendre sur l'ensemble du territoire national.
On en sait un peu plus sur le rapport d’autopsie du sourd-muet, Kékouta Sidibé, qui enfonce davantage les pandores. En effet, le document fait état d’une « fissuration de la rate avec hémorragie intra-abdominale (…), de plaies, entorses, contusions multiples, hématomes de la face antérieure du thorax avec fracture de la 6ème côte gauche, (…), de traumatisme crânien avec blessure du cuir chevelu (sans fissure des os du crâne) et d’hémorragie cérébro-méningée ».
Le président de la Ligue Sénégalaise des droits de l’Homme, Me Assane Dioma Ndiaye, est désigné par la famille de Kécouta Sidibé, du nom de ce sourd muet de 34 ans, torturé à mort par cinq éléments de la gendarmerie nationale, pour rédiger la plainte qu’elle compte déposer auprès des tribunaux déartementaux e Kédougou, de Tambacounda et de Dakar. « La famille s’est réunie et m’a chargé de prendre contact avec un avocat pour rédiger la plainte qu’elle va déposer.
La famille du défunt sourd-muet plie, mais rompt pas. Après avoir en vain demandé à l’oncle paternel de Kécouta Sidibé de retourner les deux millions de F Cfa que l’Etat avait remis aux parents de ce dernier, lors de leur présentation de leurs condoléances, elle a, de sources dignes de foi, déposé, ce vendredi, une plainte contre les gendarmes ayant torturé à mort Kécouta Sidibé.
Le développement est incompatible avec la violence, a déclaré lundi, dans son sermon de l’Aïd al-Fitr, Thierno Sidi Ba, imam ratib de Kédougou (702 Km, Sud-est), qui a appelé les populations "à la paix et la concorde" après les manifestations qui ont suivi la mort de Kécouta Sidibé.Kécouta Sidibé, un sourd-muet de 35 ans, est décédé le 12 août dans les locaux de la gendarmerie de Kédougou, peu après son arrestation musclée, pour usage de chanvre indien.
La mort de Kécouta Sidibé à Kédougou suite à une intervention de la gendarmerie a obligé Mme le ministre de la Justice, Aminata Touré, à hausser le ton pour dire qu’il faut que l’on arrête cette spirale de bavures. «A chaque fois qu’une intervention des forces de l’ordre se solde par une mort, c’est regrettable.
La famille du jeune kédovin torturé à mort par les pandores, a clairement signifié à la délégation gouvernementale son refus de prendre l’enveloppe de 2 millions FCfa que l’Etat a voulu lui remettre.
La famille du jeune kédovin torturé à mort par les pandores, a clairement signifié à la délégation gouvernementale son refus de prendre l’enveloppe de 2 millions FCfa que l’Etat a voulu lui remettre.
Le jeune de Kédougou (sud-est) Kécouta Camara, qui sera enterré ce mercredi à 13 heures dans sa ville natale, est décédé de coups et blessures, selon le certificat de genre de mort délivré par le médecin légiste, a appris l'APS auprès de la famille du défunt.
La livraison de mardi de la presse quotidienne est presque exclusivement consacrée aux violentes manifestations qui ont éclaté, lundi à Kédougou, dans le sud-est du Sénégal, suite à la mort d’un homme qui aurait été torturé par des gendarmes. Kécouta Sidibé
