Un certain nombre de champions de la lutte sénégalaise cède à l'attrait des nouveaux arts martiaux mixtes, sport de combat ultra-violent où (presque) tous les coups sont permis.
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Un certain nombre de champions de la lutte sénégalaise cède à l'attrait des nouveaux arts martiaux mixtes, sport de combat ultra-violent où (presque) tous les coups sont permis.
La judokate naturalisée sénégalaise est pleinement investie dans le développement des sports de combat, et plus particulièrement du MMA, dans le pays qui l'a adoptée il y a quelques années.
Serigne Dia Bombardier veut réellement faire carrière dans la MMA.
Léa Buet, la judokate d’origine française, naturalisée sénégalaise en avril dernier, a fait part mardi à l’APS de volonté de prendre sa retraite, une décision sur laquelle elle promet de s’expliquer prochainement, lors d’une conférence.
Le Sénégal a terminé les 11-èmes Jeux africains de Brazzaville avec 36 médailles dont sept en or, 10 en argent et 19 en bronze. Les médailles d’or sénégalaises ont été décrochées par l’équipe nationale de football des moins de 23 ans, la karaté Mame Fatou Thiaw (+ 68 kg), Fara Ndiaye et triplette pétanque, Binta Diédhiou (- 57 kg) en taekwando, Youssoupha Diouf (javelot) en handisport et le lutteur Adama Diatta (57 kg).
Des sept athlètes sénégalais qui étaient en lice ce vendredi, Monica Sagna est la seule a avoir décroché une médaille à cette première journée des Championnats d’Afrique de judo qui se déroulent au Gabon du 24 au 26 avril. Elle a été battue en demi-finale par la Tunisienne Cheikh Rouhou Nihel, avant d’obtenir le bronze.
Valeur sûre du judo féminin au Sénégal, la française Léa Buet est finalement naturalisée. Elle est officiellement devenue sénégalaise le 13 avril dernier, date de la signature de son décret de naturalisation par le président de la République, Macky Sall. Elle obtient ainsi gain de cause après 3 ans d'attente. “Il n'y a pas de mot pour vous exprimer ma joie. Merci à tous de m'avoir donné la force de vivre ce moment...
Alors que nombreux sont les sportifs originaires du Sénégal qui ont pris la décision de défendre les couleurs de la France, Léa Buet, elle, a décidé de prendre le chemin inverse et de mouiller son Kimono pour le pays de la Téranga. Mais, celle qui est considérée comme une valeur sûre du judo féminin au Sénégal est en attente d'une naturalisation depuis 3 ans.
Au moment où la tendance pour la majorité des sportifs africains est de délaisser le continent pour s’engager dans les sélections européennes, l’attitude de la judokate française Léa Buet pourrait être qualifiée de déviante. En effet, cette ceinture noire 2ème dan de judo et jiu-jitsu a décidé de défendre les couleurs sénégalaises en compétitions internationales. Pour cela, elle a entamé les démarches nécessaires en vue d’une naturalisation.
Le deuxième tournoi de l'Intégration Ouest-Africaine s'est achevé ce week end à Abidjan avec la victoire du Sénégal qui a glané onze médailles dont sept en or, trois d'argent et une de bronze.