D'anciens prisonniers recrutés par le groupe paramilitaire Wagner pour aller combattre en Ukraine sont suspectés d'avoir tué, à leur retour du front, deux personnes en Russie et en Ossétie du Sud, région séparatiste de Géorgie.
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D'anciens prisonniers recrutés par le groupe paramilitaire Wagner pour aller combattre en Ukraine sont suspectés d'avoir tué, à leur retour du front, deux personnes en Russie et en Ossétie du Sud, région séparatiste de Géorgie.
L'armée nigérienne a affirmé avoir tué la semaine dernière "une vingtaine de terroristes" du groupe jihadiste Boko Haram et capturé 83 autres combattants présumés au cours d'une opération à la frontière avec le Nigeria.
Le char lourd Leopard 2, que l'Allemagne a accepté mercredi de livrer à Kiev après des semaines de tergiversations, est une arme de renommée mondiale...
Électriciens, infirmières, juristes et même popes : ce sont les nouvelles recrues des Forces de défense territoriale ukrainiennes...
Mamour Seck, enseignant à la retraite, retrace, dans un document parvenu à Seneweb, l'histoire de Pathé Badiane...
Un statut sur la scène internationale très « abîmé »
Tué vendredi à l'aéroport de Bagdad par une frappe de drone américaine, le général iranien Qassem Soleimani était l'un des plus hauts gradés dans la hiérarchie militaire iranienne. Son assassinat, hautement symbolique, fait craindre l'escalade dans la région.
Adja Diallo, 27 ans, est un mannequin célébré dans la place dakaroise. Mais beaucoup de Sénégalais qui le jugent, de près ou de loin, ignorent les drames qui ont escorté et qui escortent encore sa tumultueuse vie.
Le 30 décembre, Yahyah Jammeh a échappé à une énième tentative de coup d’Etat, dont il dément l’existence, parlant d'un assaut de « terroristes soutenus par des puissances » étrangères. Plusieurs dizaines de civils et militaires ont été arrêtés. Depuis 20 ans, cet ancien officier dirige d’une main de fer la Gambie, minuscule pays presque entièrement enclavé au sein du Sénégal, entre répression, mysticisme et excentricité. Portrait.
Difficile de te reconnaître dans tes nouvelles fonctions, encore moins dans ta nouvelle coiffure après que tu as décidé de te départir de ton image de révolutionnaire: les dreadlocks t’allaient si bien, Souleymane.
Ma joie est grande, et les mots pour la traduire me manquent. J’ai été touché par tous les messages que j’ai reçus de mes compatriotes et je n’ai pas été insensible au petit mot que le président de la République nouvellement élu m’a adressé au lendemain de sa victoire. Mais celui qui m’a le plus ému m’est venu de mon frère et ami Bara Tall, qui m’a été d’un soutien inestimable pendant quand je faisais face à Karim Wade, soutenu par ses puissants avocats
Triste fin que celle d’Abdoulaye Wade. Triste sort que celui de ce vieillard errant, imposant à son corps une corvée tant inutile que douloureuse, se livrant à ses obscures tentatives, maraudant partout le soutien de guides religieux...
Il aura tout essayé, Abdoulaye Wade. Des promesses les plus fantaisistes aux déclarations les plus consternantes, le président de la République ne se gêne de rien, pouvant promettre une chose et son contraire.
L’immense joie qui s’est emparée de mes compatriotes à l’annonce des résultats du premier tour de cette présidentielle, on devine que je fais plus que la partager. Depuis plusieurs années, certains au prix de leur vie, nous avons consenti des sacrifices énormes pour voir notre détermination enfin triompher.
J’ai pensé que je ne serais pas juste envers vous si, à la veille d’une élection aussi importante, je vous laisse à vous-mêmes sans vous dire le choix qui me semble le plus juste. Je le fais au risque de susciter l’incompréhension et de perdre l’estime de certains amis. Mais je manquerais à ma parole en ne faisant pas ce que j’avais promis de faire. Et il ne s’agit pas de dire ce que nous allons faire une fois dans l’isoloir, mais ce qu’à mon avis nous devons faire. Parce que le choix du président de la République détermine tout le reste dans un régime comme le nôtre, il nous faut bien le choisir pour éviter à l’avenir les convulsions que nous connaissons aujourd’hui. Personne n’aurait pu imaginer que l’homme que nous célébrions il y a douze ans nous obligerait à compter nos morts pour le faire partir.
Personne ne peut dire, avec exactitude, ce qui se passera pendant cette semaine qui nous sépare de la présidentielle et qui en sortira vainqueur. Mais tout ce qu’Abdoulaye Wade a voulu sauver en se présentant à cette élection, tout ce qu’il ne voulait pas voir, ne voulait entendre qu’enveloppé sous son drap de percaline se produit déjà : la déchéance de son parti, la fin des illusions de son fils et finalement, sa disgrâce.
C’est une piteuse et bien pénible campagne que mène Abdoulaye Wade, celle d’un homme engagé dans un combat de trop, soumis à la vague d’indignations qu’il suscite, obligé de prendre des raccourcis pour éviter des localités dans lesquelles il est indésirable. Son calendrier de campagne est maintenant lié au bon jugement de ses médecins et aux limites que lui impose la vieillesse.
Oui, il va falloir que bientôt, à Dakar ou à la Haye, Abdoulaye Wade soit traité et jugé en criminel qu’il est. Et que suivent devant les juges, les bras menottés, les yeux hagards et les nerfs tendus comme des cordes, ceux qui conspirent lâchement avec lui. Il ne s’agira pas de juger un dictateur déchu qui s’est fait interpréter la Constitution à sa convenance, mais un criminel qui a donné aux policiers l’ordre de tirer sur les manifestants et de les laisser se vider de leur sang.
Pour la première fois depuis fort longtemps, ce n’est pas ce que va faire Abdoulaye Wade qui va compter pour nous sénégalais, mais ce que va dire Cheikh Tidiane Diakhaté. Depuis deux ans, nous tentons de pousser le chef de l’Etat au choix qui nous semble le meilleur, le seul qui l’honore vraiment, qui le ferait entrer dans le petit cercle des chefs d’Etat africains ayant quitté le pouvoir par la voie pacifique.