Ou bien vont-ils tout simplement démissionner ?
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Ou bien vont-ils tout simplement démissionner ?
Le Président déchu du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est entre les mains des militaires putschistes depuis plus de trois mois.
Partis en perte d’influence
Marlène Schiappa, Gabriel Attal, Agnès Pannier-Runacher : les secrétaires d'État en lice dimanche ont été défaits à Paris et à Vanves. Cinq ministres avaient été élus dès le premier tour.
Ces derniers jours, la nébuleuse affaire du « Protocole de Reubeusse » a...
Marlène Schiappa, Gabriel Attal, Agnès Pannier-Runacher : les secrétaires d'État en lice dimanche ont été défaits à Paris et à Vanves. Cinq ministres avaient été élus dès le premier tour.
Les résultats du premier tour de la présidentielle tunisienne de ce dimanche 15 septembre ne sont que partiels, mais ils sont déjà un message très clair envoyé à la classe politique au pouvoir.
L'ex-Premier ministre, Aminata Touré, démis de ses fonctions vendredi dernier, quitte le Gouvernement en même temps que neuf ministres qui ne font pas partie du nouvel attelage gouvernemental sénégalais dont la liste a été publiée dimanche soir et qui contient 33 membres dont trois ministres délégués.
Ses hommes ont perdu là où il ne fallait pas et Macky Sall en profitera sûrement pour les punir sans contrainte. Le chef de l’Etat aura donc à faire avec les vainqueurs, même ceux qui ne sont pas de son camp.
Le Président Wade n’avait rien à envier à Nicolas Sarkozy et Barack Obama. Mais, il a commis l’erreur de laisser en rade, une fois aux affaires, ceux qui nous ont accompagnés dans la conquête du pouvoir. Macky Sall est tombé dans un piège : celui d’être le Président d’une partie du Sénégal alors qu’il est celui de tous les Sénégalais, y compris ceux qui étaient avec Abdoulaye Wade.
Modou Diagne Fada était le cadet du puissant trio qu’il formait avec Idrissa Seck et Abdoulaye Wade. Aujourd’hui, l’enfant de Darou Mouhty a pris du poids politiquement parlant, de l’âge aussi et il occupe le haut du pavé dans le dispositif du Parti démocratique sénégalais.
Dans la galaxie présidentielle, il est la voix la plus autorisée pour porter la parole du locataire de l’Avenue Léopold Sédar Senghor dont il revendique la proximité. Quand Abou Abel Thiam parle, on entrevoit la voix du «Boss». Il cogne, sans aucune forme de culpabilité, sur les libéraux. Toutefois, il prend quelques précautions pour parler des alliés. Car, pour lui, le vent de la discorde ne doit surtout pas venir du coté de Mermoz.
Le vieillard a le visage délavé, les yeux livides et le regard assombri. Les spécialistes de la retouche n’ont fait aucun effort pour le rajeunir. Il doit rester vieux pour la circonstance. Devant lui se tient sa propre copie en plus jeune, les sourcils froncés, les yeux plissés comme pour affronter un avenir qui certes inquiète, mais ne lui fait pas peur. Il apparaît au premier plan sous des couleurs plus gaies, qui tranchent d’avec la silhouette en noir et blanc du père, la lèvre tuméfiée et le menton replié. Pour le reste
Ce n’est guère une exaggération que véhicule ce titre. Ce jour de Mai, au cœur du quartier des affaires de New York, de jeunes Sénégalais s’en faisaient l’écho. A la sortie des salles de cours, ils devisaient avec un camarade qui relayait son père, vendeur dans une artère bourdonnante de vie. « En quelques minutes, j’ai vu disparaître toutes les parapluies abandonnées par d’autres», assure le jeune commerçant. Son malaise découlait du fait que même la pluie torrentielle qui tombait sur la ville n’assurait plus la vente convenable de ses parapluies.
Nous voici au seuil d’une nouvelle année sur le navire Sénégal. Cet An 49 est la saison des maturités fleuries au cœur des aridités. Un homme, à cette séquence de son existence, serait debout au seuil du bel âge, après avoir vaincu les périls des hivernages tendres et entrevoyant, avec confiance et sérénité, le temps des bénéfices de l’expérience. En cette saison de moissons, il peut jouir de l’œuvre durement édifiée. La démocratie sénégalaise se reconnaît dans ces deux métaphores de la navigation et de la vie. Elle est une mer qui gronde, par houles et par intermittences, du gros temps de la défaite de nos volontés individuelles et collectives.
Peu avant les Locales, et en toute logique politique, Wade avait lancé un avertissement. Si les gagnants seront traités comme cela se doit, mais les responsables libéraux qui occupent des postes dans le gouvernement et qui perdront dans leur fief lors des locales en paieront le prix. A l’époque, le chef de l’Etat, qui compte réagir après la publication officielle des résultats, avait précisé que cet avertissement n’épargnait qu’une seule personnalité : le Premier ministre, Hadjibou Soumaré. Il reste maintenant à savoir si Me Wade va mettre cet avertissement sur décret et l’appliquer contre les « ministres perdants », mais aussi contre Pape Diop, président du Sénat et les ministres issus de la société civile, investis sur les listes de Thiès.
Ce « père » et ce « fils » sont effectivement des dëmm, des anthropophages qui se croient chacun plus rusé que l’autre et qui vont se livrer encore un combat sans merci, un combat dont l’issue devrait être l’enfer pour tous les deux, la seule place qu’ils méritent. Voilà que, comme par enchantement, et après tout ce qu’ils nous ont fait vivre de la période qui va du 21 avril 2004 à nos jours, ils sortent de leur boîte pour oser nous déclarer que tout est désormais derrière eux ! Ces deux compères n’en sont pas, loin s’en faut, à leur premier coup : ils nous ont habitués à leurs interminables ruptures-retrouvailles. Cette fois-ci quand même, la coupe est vraiment pleine, même pour nombre de leurs militants respectifs, à qui il reste encore au moins une part de lucidité.
Pincez tous vos koras, frappez les balafons, la République a la tête sur le billot. Notre chère Nation, un acquis de deux siècles de combats démocratiques acharnés, s’en va à la guillotine. A peine élu avec la « facilité » que l’on connaît, Wade coupe allongé le débat sur sa propre succession : son fils est très compétent, il n’a jamais volé, mais c’est un « toubab ». Il croit les opposants à ce beau testament familial assez défaits pour enfin accepter l’impensable : réduire l’essence du pouvoir à « lui » le père, Karim le fils, et Idrissa Seck le mauvais esprit. Le dernier est accablé de tous les maux. Il déguerpira des lieux, ou il sera mis sur la croix, la langue bien pendue.