« Muqaddams ». C'est le titre du documentaire, en référence à ces guides religieux chargés de la propagation de la Tijaniyya, qui sera projeté en avant-première la veille du Gamou, le 3 septembre prochain, à Tivaouane.
💡 Bon à savoir
Cette interface de recherche vous permet d'explorer toutes les archives d'actualités du Sénégal, de 2006 jusqu'à aujourd'hui. Profitez de notre base de données complète pour retrouver les événements marquants de ces dernières années.
« Muqaddams ». C'est le titre du documentaire, en référence à ces guides religieux chargés de la propagation de la Tijaniyya, qui sera projeté en avant-première la veille du Gamou, le 3 septembre prochain, à Tivaouane.
La traditionnelle conférence de presse qui, chaque année, augure du dispositif organisationnel et communicationnel que le Comité d’Organisation et la Cellule Zawiya Tijaniyya partagent...
« L'édition du Mawlid Al Naby de cette année sera marquée par la délivrance de messages très forts émanant du khalife général des tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, à l'adresse de la Ummah Islamique du Sénégal et d'ailleurs sur l'état de notre religion, celui du monde avec les multiples convulsions qui le secouent, mais également celui de notre nation sénégalaise, dans ce qu'elle secrète d'antivaleurs et de tares dissolvantes ». L’information a été donnée ce dimanche 1er septembre 2024, à l’amphithéâtre Serigne Babacar Sy, lors de la traditionnelle conférence de presse marquant l’acte 1 posé dans le cadre de la commémoration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL).
La localité de Tivaouane va commémorer le centenaire de la disparition d’El Hadji Malick Sy
A Tivaouane, lorsqu’on assiste à ce qu’il est désormais convenu d’appeler les « chants religieux », on n’est loin de...
« Il apparut à un moment où obscurité et injustice s’emparent des contrées du pays Noir. Il tint debout avec, en main, le sabre de la volonté inflexible »
La question des radicalismes religieux occupe le terrain médiatique, mais « préoccupe aussi les sociétés musulmanes contemporaines » comme dit Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy, coordonnateur du Comité scientifique du Gamou de Tivaouane.
Aux assoiffés de Sîra, hagiographie du Prophète de l’Islam, Cheikh El Hadji Malick servit le Rayy Zam’ân, qacîda communément appelée Nûniya. L’auteur de l’inimitable Khilâçu Zahab n’a pas à convaincre de sa culture historique, tellement la Mîmiya a eu ce don de replonger aussi bien le récitant que l’entendant dans ces rares ambiances où le Sceau des prophètes est magnifié sans perdre de vue l’impossibilité d’en faire le tour. Mais la volonté de Cheikh El Hadji Malick de le décrire sous ses aspects les plus significatifs, notamment, dans son éthique ne fait l’ombre d’un doute.
La mise en circulation d’un nouveau billet de 500 F CFA depuis le 30 novembre 2012 suscite l’ire de certains griots sénégalais parce que, expliquent-t-ils, les gens qui étaient obligés de leur offrir de l’argent à partir de 1000 F CFA pour ne pas dégainer des pièces dans les cérémonies, ne le sont plus maintenant avec ce nouveau billet de la BCEAO.
Dès que le croissant lunaire de Rabî’ al –awwal détrône celui de Safar, tous les regards, mais aussi, tous les cœurs se dirigent vers Tivaouane, cette ville- Lumière où la Burdah l’œuvre d’Al-Bûsayrî retentit pour rendre hommage au Prophète de l’Islam. Mais qui, dans le monde musulman, aurait entendu parler de cette bourgade de la plaine du Cayor, pendant longtemps, réduite à sa seule gare (7ème ) si, en 1902, un fils de Gaya, El Hadji Malick Sy, ne s’y était pas installé afin de perpétuer l’enseignement de Sayyidunâ Muhammad (PSL) ?
Fils de Sidy Ousmane Sy et de Sokhna Fawade Wélé, El Hadj Malick Sy, né en 1855 à Gaya, a lié pour l'éternité son nom au Maouloud (célébration de la naissance du Prophète Mouhammad, Paix Salut et Bénédictions sur lui) dont il fut l'un des tout premiers organisateurs au Sénégal. Cela ne saurait surprendre, car durant toute sa vie sur terre, il s'est posé en un serviteur infatigable de l'islam et de la Tarikha tidjanya qu'il contribua dans une très grande mesure à répandre partout au Sénégal et au-delà, via ses nombreux ''muqaddams'' (grands disciples) qu'il forma et envoya dans plusieurs pays d'Afrique. Le Saint homme avait un destin tout tracé qui le prédisposait à une telle activité.