Les périmètres de bananeraies ne se comptent plus au bout des doigts dans la région. Mais la filière n’est pas pour autant dans ses plus beaux jours.
Elle est confrontée à d’énormes difficultés liées au manque d’intrants, à l’absence de moyens modernes d’exploitation, à la faiblesse des rendements à l’hectare mais surtout à un système d’écoulement fiable.
L’enclavement de ces périmètres situés le plus souvent loin des principaux axes routiers est une autre difficulté qui freine le développement de la filière. Elle se commercialise en général dans les villes casamançaises au détail par des ambulants même si quelques acheteurs grossistes participent à la promotion de la filière.
Pourtant, la qualité de la banane made in Sédhiou n’est plus à démontrer. Seulement elle reste à vulgariser et à labéliser pour la rendre très compétitive au niveau national et international.
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