Dès son arrivée au pouvoir, le président Abdoulaye
Wade a dissous, par méfiance, le Centre de coordination et d’analyse du
renseignement (Cencar). À la place, le chef de l’Etat a mis en place
une Cellule de renseignement basée à la Présidence et composée de
commissaires de police, dont la principale activité consistait à
surveiller les hommes politiques. Plombés par la politique politicienne
et d’autres errements du pouvoir libéral, les services secrets
sénégalais ont montré des limites inquiétantes dans l’affaire des armes
iraniennes fournies à la rébellion casamançaise par la Gambie. Des
insuffisances du renseignement sénégalais que le colmatage entrepris à
la va-vite avec le limogeage du général Gabar Diop ne comblera pas 
										
										
											il y a 14 ans
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