Pape Malickou Diakhaté fait son retour au bercail en tant que manager général de l'US Ouakam (USO)...
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Pape Malickou Diakhaté fait son retour au bercail en tant que manager général de l'US Ouakam (USO)...
Le commissariat urbain de Mbacké a démantelé un réseau de voleurs de bétail...
Imbroglio sur la liste du Sénégal : La Fédération refuserait à Pape Thiaw une liste de 27 joueurs
"DAMA BARDÉ" : Samba Peuzzi en featuring avec la troupe Diam Bougoum
La CEDEAO a vraiment du pain sur la planche… ou plutôt des tartines de chaos à tartiner sur ses réunions interminables.
C’est sans doute l’une des plus belles soirées qui a eu lieu au prestigieux Festival de Carthage...
Un polygame de 45 ans a été condamné mercredi par un tribunal dans le sud-ouest de la France à 30 années d'emprisonnement assorties d'une période de sûreté des deux tiers pour viols contre ses compagnes et violences aggravées contre 28 de ses 29 enfants présumés, a-t-on appris auprès de son avocat.
Que reproche-ton aux membres de la coalition Diomaye Président ? (Par Bassirou DIENG)
Dans une vidéo publiée sur Tik Tok, la gymnaste américaine Simone Biles a révélé qu’elle avait eu recours à la chirurgie esthétique.
Grosse arnaque : les «multiplies» conversions à l’islam rapportent à Jérôme de l’argent et... de gros ennuis
Le collectif « Rappel à l'Ordre » monte au créneau suite à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko, critiquant sévèrement le choix de ses priorités.
Salimata Dieng : « On m'a dit de me taire ou de partir (...) Je n'en veux pas à Diomaye»
Le Guinéen A. Diallo est poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entrainé une ITT de 45 jours. Il est accusé d'avoir agressé son concitoyen Alseyni, qui l'empêchait de fréquenter sa femme. Les faits se sont déroulés à Notto Gouy Diama, un village situé à 23 km de Thiès.
Octobre rose : Les mots poignants d’Absa Faye pour la prévention et la victoire contre le cancer
Blocage de la circulation des trains à Thiès :Les raisons de la colère des anciens cheminots
DER/FJ : dès 2026, un bilan santé obligatoire pour chaque entrepreneur, annonce Dr Aissatou Mbodj
À l’occasion de la marche solidaire contre le cancer du sein, organisée ce dimanche par la Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) pour sensibiliser au dépistage précoce et soutenir les personnes affectées, la déléguée générale, le Dr Aïssatou Mbodj, a annoncé une mesure novatrice.
Le rappeur et producteur américain, P. Diddy, a été condamné à 50 mois de prison, le vendredi 3 octobre dernier, pour transport de personnes à des fins de prostitution, le seul chef d’accusation retenu contre lui, en juillet dernier, après deux longs mois de débats.
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.