Les opposants sont des bonimenteurs. «L'opposition a perdu beaucoup de temps. Les opposants ont fait le tour du monde pour aller aux Etats-Unis et en Europe pour leur dire que si je ne retire pas ma candidature, ils vont brûler le Sénégal. Personne ne peut brûler le Sénégal. Au lieu de s'adresser aux Sénégalais, ils sont allés voir leurs chefs blancs, ce qui montre qu'ils ne sont pas encore décolonisés. Abdou Diouf avait une opposition intelligente, moi je n'ai pas cette chance. J'ai battu Abdou Diouf lors de l'élection présidentielle de 1988, il a arraché la victoire et je n'ai rien fait, par ce que comme je l'ai toujours dit, je ne veux jamais marcher sur des cadavres. J'ai une opposition informelle et le M23, je ne sais si c'est une société, une association ou un parti politique.
Je vous avais dit qu'il faut que l'opposition comprenne que les élections se passent ici au Sénégal et non à Washington ni à Paris. Maintenant, ils ont perdu beaucoup de temps. Je crois qu'ils ont dû aller voir un sorcier qui leur a dit que je ne serai pas candidat. Mais je crois que dans ces conditions, il faut qu'il change de marabout, car leurs marabouts ne sont pas bons. Après, ils ont dit que si je présente ma candidature, ils vont brûler le Sénégal, ils n'ont rien brûlé. Donc ils ont raconté des histoires aux Etats-Unis et en Europe. Ce qui est extraordinaire, c'est que les gens les ont crus. Maintenant, ils se rendent compte que, comme disent les Français, «ce sont des bonimenteurs », c'est-à-dire ce sont des gens qui racontent n'importe quoi.»Appel à la riposte des jeunes.«Au moment où ils se rendent compte des réalités, la campagne a déjà démarré. Ils ont accusé beaucoup de retard et en matière électorale, les retards ne se rattrapent pas. Je voudrais vous demander d'être extrêmement vigilants. L'opposition a adopté la stratégie du sabotage. Cela ne marchera pas, parce que nous allons, avec nos jeunes, les jeunes patriotes, veiller sur les bureaux de vote pour que des individus ne viennent pas essayer de détruire les papiers. Il faut veiller à tout cela. Jeunes du parti, jeunes de la coalition des Forces alliées 2012, jeunes du Sénégal, vous êtes les gardiens de la démocratie du Sénégal. Vous devez être très vigilants pour refuser le sabotage.»Tanor Dieng, un fasciste, Nguéniène des sauvages.«Je suis contre la violence. Je suis pour la paix. Tout à l'heure, en traversant Nguéniène, on a vu peu de gens avec des chiffons rouges. Nous sommes passés tranquillement et ils nous ont jeté des cailloux. Ils ont presque crevé l'oeil d'un de nos responsables. Heureusement, je viens de recevoir un message qui dit qu'il n'a pas perdu l'œil. Ceux-là ne sont pas des démocrates, ce sont des sauvages. Je vais vous dire ce que j'ai fait : les gens qui étaient avec moi ont voulu descendre pour se battre, je leur ai dit : «Non, continuons ! » S'ils étaient descendus, ce serait déplorable. Je lance ici un message à Monsieur Tanor Dieng, je lui lance un message et un avertissement. Au début, dans mes discours, je disais toujours que Tanor Dieng est un démocrate, maintenant, il se révèle comme un fasciste. C'est le plus violent de l'opposition. Il me connaît déjà, il était avec Jean Collin et Léopold Sédar Senghor quand j'étais dans l'opposition. Je lui demande d'arrêter. Il faut qu'il arrête ces violences qu'il exerce sur les militants du Pds. »Pas de report de l'élection, pas de dialogue avec l'opposition avant l'élection :«Le Sénégal n'a pas l'opposition qu'il mérite. Le Sénégal n'a pas une opposition démocratique, parce qu'une opposition démocratique doit savoir gagner, mais aussi doit savoir perdre. Combien de fois j'ai eu une majorité indiscutable aux élections ?Mais je n'ai jamais fait couler le sang. Ces gens ne peuvent pas être une minorité et vouloir imposer leur volonté au reste de la nation. Quand ils se réunissent à Dakar, ils ne font même pas 3 ou 4000 personnes, même pas le centième de ce que nous pouvons mobiliser. Le fascisme ne passera pas. Ils n'ont qu'à respecter les lois.Tout à l'heure, j'ai reçu un message d'une personnalité politique sénégalaise qui me dit qu'il y a dans l'opposition qui seraient prêts à me voir pour discuter pour que les élections se tiennent dans la paix. Je leur ai dit : «Non, non et non !» Il, n'ont qu'.à respecter les lois.Point final. Quant au dialogue, ce sera après les élections. On va dialoguer lorsqu'on saura qui est qui et qui représente quoi. Ils avaient prétendu que j'ai perdu du terrain et que je suis minoritaire. S'ils sont majoritaires, ils n'ont qu'à aller aux urnes, mais la vérité est qu'ils ne veulent pas d'élection. Les élections se dérouleront normalement. Il n'est pas question de reporter les élections. Il n'y aura pas de désordre, il ne faut pas qu'ils se fassent d'illusion. Malgré les menaces de mettre le feu au pays par l'opposition, il ne se passera absolument rien du tout. Je l'ai dit et je le répète : quiconque tentera de faire quoi que ce soit, je vais lui casser le bras. L'ordre public sera maintenu et force restera à la loi. »
Auteur: NDIAGA NDIAYE (ENVOYÉ SPÉCIAL)
Publié le: Vendredi 17 Février 2012
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