APS - L’attaquant des Lions du Sénégal, Henri Camara, en manque de temps de jeu avec son club West Ham (D1 anglaise) s’est rappelé samedi brillamment à la mémoire sélective des supporters en marquant l’un des plus beaux buts de sa carrière. 

Recordman des sélections (86) et des buts (28) en équipe nationale, Henri Camara qui est arrivé pour la Can 2008 dans une position de remplaçant, a montré par une activité débordante et un altruisme pour ses partenaires qu’il va falloir encore compter sur lui. Le 3e but sur une reprise volée, après une tête manquée de Bayal Sall, est la preuve par mille qu’il a décidé de se battre pour faire partie du onze titulaire de l’équipe nationale. Dans un entretien avec un quotidien de la presse, Henri Camara, qui en sera à sa 5e Can d’affilée, a déclaré à qui voulait l’entendre qu’il ne s’est jamais autant préparé pour une phase finale de Can.

Son entrée en jeu à la première minute de la seconde mi-temps montre qu’il avait faim de temps de jeu mais aussi de buts pour rappeler aux supporters qui avaient fini de faire de Mamadou Niang, le sauveur de la Tanière, qu’il répond toujours présent. Attendu comme un messie en sélection après une première moitié de saison exemplaire avec l’Olympique de Marseille (D1 française), Mamadou Niang avait pourtant vite fait de remettre les choses en place refusant de tirer la couverture à lui. Le Marseillais avait déclaré que la Can 2008 se gagnera en équipe et pas par des individualités même s’il a marqué 10 buts avec son club en championnat.

Et le match de samedi contre la Namibie a donné raison au meilleur footballeur sénégalais de l’année 2007 avec une seconde mi-temps de toute beauté du duo Henri Camara-Modou Sogou. Mais aussi l’entrée de Babacar Guèye sur le flanc gauche a permis de voir les grandes possibilités de l’équipe nationale dans son secteur offensif. En revenant sur Henri Camara, âgé de 30 ans, il a démontré qu’il restait très utile aux Lions et le meilleur est encore à venir dans la Tanière surtout pour la Can 2008 comme il l’avait déjà fait pendant l’édition précédente en Egypte où il a été le véritable baromètre de la Tanière. Sa sortie au profit d’El Hadj contre l’Egypte en demi-finale avait changé le cours de la rencontre.

APS