
À la recherche d’argent frais, l’Etat projette d’appliquer la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) de 18% sur les dépôts à terme des structures comme l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) et la Caisse de sécurité sociale (Css). Selon le site du magazine, Reussir, qui relaie une information parue dans la presse, l’Etat veut puiser dans les réserves des institutions sociales par le biais d’une taxation de leurs dépôts à terme qui sont des placements dans les banques de sommes d’argent assez importantes sur une durée et avec un taux d’intérêt déterminés à l’avance. Selon les projections de l’Etat, il s’agit de prélever la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) qui est de 18% sur l’ensemble des dépôts à terme des structures sociales comme l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) qui a des réserves de 80 milliards de FCfa ou la Caisse de sécurité sociale (Css) dont les réserves financières ont atteint la barre des 50 milliards aujourd’hui. C’est la révélation faite ce jeudi par de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts). En fait, ces institutions sociales ne peuvent pas garder au niveau de leurs sièges ces sommes colossales d’argent, même si elles font des opérations de versement de pensions. Et pour plus de sécurité, une partie de l’argent des allocataires est fructifiée en placements dans des dépôts à terme. C’est une stratégie doublement rentable du fait de la sécurisation desdites réserves, mais également du taux de rémunération des fonds déposés que l’Ipres ou la Css négocie à l’avance et qui lui procure des intérêts substantiels au terme de la durée convenue.
Auteur: politicosn.com
Publié le: Dimanche 27 Juin 2010
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