Le vent du changement souffle sur les plaines agricoles du Sénégal oriental. À Goudiry, la terre d’Ismaïla Sarr s’étend, féconde, entre sillons d’arachide et tiges de mil soigneusement fagotées.
💡 Bon à savoir
Cette interface de recherche vous permet d'explorer toutes les archives d'actualités du Sénégal, de 2006 jusqu'à aujourd'hui. Profitez de notre base de données complète pour retrouver les événements marquants de ces dernières années.
Le vent du changement souffle sur les plaines agricoles du Sénégal oriental. À Goudiry, la terre d’Ismaïla Sarr s’étend, féconde, entre sillons d’arachide et tiges de mil soigneusement fagotées.
Présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko ce vendredi à Diamniadio, le Conseil interministériel consacré à la préparation de la campagne de production agricole a été un riche moment d’échanges entre État et acteurs. Pour le succès de cette campagne 2024, les 23 décisions ci-après ont été prises par le chef du gouvernement de concert avec les acteurs à différentes échelles de la chaîne de valeur.
Le directeur de l’horticulture, Macoumba Diouf, a relevé mercredi à Mbir Ndao (région de Thiès) que le phosphatage par le compostage à base de bouse de vache utilisé par les producteurs leur donne ''de meilleurs rendements et une qualité des produits horticoles bio''. ''La fertilisation durable des sols avec l’engrais minéral raisonné et le compostage des sols protège la nappe phréatique qui se situe à seulement 12 mètres de profondeur'', a dit le Diouf.
L'homme d'affaires sénégalais Cheikh Amar a annoncé vouloir contribuer à l'atteinte des objectifs de l'Etat sénégalais dans le domaine de l'autosuffisance alimentaire en offrant ''plus de 10.000 tonnes'' de phosphate de fond pour la fertilisation des sols.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, avait déclaré lundi à l’Assemblé nationale que l’Inspection générale d’Etat (Ige) fouillait Cheikh Amar qui avait reçu du régime de Wade la somme de 8 milliards de Fcfa, dans le cadre des décrets d’avance, pour le phosphatage des terres à Matam.
Les quotidiens parvenus mardi à l'APS traitent d'une variété de sujets dont la tournée économique entamée dimanche par le président de la République Macky Sall dans les régions du nord Sénégal.
L’inspection générale d’Etat (Ige) fouille Cheikh Amar dans l’affaire des 8 milliards de phosphatage de terres. Des fonds décaissés dans le cadre des décrets d’avance signés par Wade et qui avait défrayé la chronique au lendemain de la chute du régime d’Abdoulaye Wade.
Le changement de régime en mars 2012 était un espoir de rectifier quelques grandes magouilles économico-financières développées sous les Wade. Mais avec Macky Sall, certaines d'entre elles ont au contraire été consolidées, au grand dam des Sénégalais avides de transparence. C'est le cas du dossier Suneor, mais aussi de l'autoroute à péage et de l'affaire Tahibou Ndiaye.
Les députés Moustapha Diakhaté et Mamadou Lamine Diallo de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY, majorité) annoncent avoir déposé une demande de constitution de commission d'enquête parlementaire visant à "faire la lumière sur le décret d’avance n°2012-255 du 08 février 2012", exécuté sous le magistère de l'ancien président sénégalais
Mamadou Cissokho était dimanche à «Point de vue», émission qu’anime avec bonheur Omar Gningue à la Rts. Le président du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr), la première plateforme paysanne du Sénégal, a saisi l’occasion pour interroger la politique agricole du Sénégal de 1960 à nos jours. Et soulever les questions essentielles qui interpellent en premier lieu le président de la république Macky Sall, en charge de définir la politique agricole du Sénégal.
Les 28 et le 29 février derniers, Abdoulaye Wade avait signé deux décrets d’avance de 29 milliards et une partie de l’argent aurait été utilisée pour le recensement de la population, pour battre campagne au second tour et le phosphatage des fonds. Ce qui n’a jamais existé. C’est ce qui explique l’étendue des dégâts causés au contribuable sénégalais par le défunt régime et Cheikh Seck, député de la mouvance présidentielle, demande d’élucider cette affaire.
Et revoilà Abdoulaye Wade dans le débat politique. A chaque jour son lot de révélations sur la gestion libérale. L’ancien président a, les 28 et 29 février derniers, signé deux décrets d’avance de 29 milliards et une partie de l’argent aurait aurait été utilisée pour le recensement de la population, pour battre campagne au second tour et le phosphatage des fonds. Ce qui n’a jamais existé », écrivent nos confrères du Quotidien. Ces derniers se font l’écho du député Cheikh Seck, proche de la mouvance présidentielle.
Le président du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates, Modou Diagne Fada, a qualifié jeudi de ‘’fuite de responsabilité’’ la critique formulée par la majorité concernant la gestion d’une somme de huit milliards de francs CFA en rapport avec un décret d’avance pris sous l’ancien régime.
Sept ans ministre de l’Agriculture sous le régime socialiste, Robert Sagna analyse ici la politique agricole des libéraux.Et c’est pour constater que l’Etat fournit des statistiques erronées qui prouvent que le Sénégal est encore loin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, surtout pour ce qui concerne le riz.Dans la première partie de cet entretien, Robert Sagna livre une analyse sans complaisance des choix qui plombent aujourd’hui la politique agricole du Sénégal.
Serait-ce un scandale de plus sous le régime dit de l’Alternance ? Animant ce 25 juillet à Washington D.C aux Etats-Unis, une conférence sur « la situation au Sénégal et les perspectives d’avenir » à l’initiative de l’association Africain New Vision, Moustapha Niasse s’est intéressé au cas des phosphates de Nendory située dans la région de Matam à 800 km de Dakar. Selon l’ancien Premier ministre et secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp, opposition), le gisement de phosphate est exploité,
Le leader de l’Alliance des Forces du Progrès (Afp) qui animait une conférence ce dimanche à Washington sur « la situation du Sénégal et les perspectives d’avenir » organisée par Nouvelle Vision Africaine, a mis à nu les cas précis de mal gouvernance et de corruption, d’atteintes aux libertés du citoyen et de détournements d’objectifs, sous le régime de Wade. Lire une partie de la déclaration préliminaire.