Le Sénégal a condamné de la manière la plus ferme la destitution du président égyptien, Mohamed Morsi, élu démocratiquement par le peuple égyptien.
Attaché aux principes du suffrage universel, nous disent des sources proches du pouvoir, le Sénégal ne peut cautionner l'immixtion de l'armée qui a poussé vers la sortie le premier président démocratiquement élu en Égypte.
Le Sénégal, en adoptant cette position, ne fait que suivre le sillage de l'Union africaine (UA) qui, aussitôt après la reprise du pouvoir en Égypte par l'armée, a condamné le coup de force et suspendu l'Égypte de l'organisation continentale, rappelle Enquête.
L"Ua et les Etats qui la composent ne badinent pas avec les coups d'état, et ont désormais décidé d'écarter tout pouvoir qui ne serait pas d'origine démocratique, par les urnes.
C'est d'ailleurs de cette manière qu'a été condamnée l'éviction de François Bozizé en Centrafrique, ainsi que le coup d'état en Guinée-Bissau, entre autres.
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