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DETTE DE L’ ETAT ENVERS LA SOCIETE AFRICAINE DE RAFFINAGE : Aly Ngouille Ndiaye s’engage à étaler le payement des 6,9 milliards sur les 2 prochaines années

Auteur: Mamadou L. CAMARA

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Les problèmes que traverse le secteur de l’énergie étaient au centre de la réunion entre le ministre de l’Energie et des Mines Aly Ngouille Ndiaye et les cadres de la Société africaine de raffinage(Sar). Et au sortir de ladite rencontre, des engagements ont été pris. 

«Le ministre de l’Energie et des Mines a pris l’engagement au nom de l’Etat sénégalais de payer la dette en cours de 6,9 milliards. Un premier règlement sera bientôt effectué et son montant reste à définir. Le reliquat devra être payé sur les 2 prochaines années», lit-on dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre entre l’Amicale des cadres de la Sar et leur ministre de tutelle. Lors de cette rencontre avec les cadres, Aly Ngouille Ndiaye a aussi rappelé à la Sar ses engagements vis-à-vis de ses créanciers, notamment la société Itoc. Et le même document renseigne «qu’avec 12 milliards, voire 15 milliards, les cadres assurent que la Sar pourra retrouver sa capacité nominale de 1.200.000 tonnes». 

Au cours de la rencontre, les deux parties ont tous reconnu que les relations entre la Société africaine de raffinage (Sar) et la Senelec constituaient un frein à l’amélioration de la situation financière de la Sar. Ainsi, le ministre de l’Energie et des Mines a admis que les retards de paiement de la Senelec constituent un problème auquel il faut trouver une solution. Et sur les retards de paiement de la Senelec vis-à-vis de la Sar, il a annoncé qu’une étude est en cours pour la revalorisation de ce fuel vendu à Kounoune et Tobène. Ce dispositif sera appuyé par la révision de la structure des prix en cours qui tiendra compte de tous ces éléments. 

Sur la recrudescence des coupures d’électricité, les cadres ont alerté la tutelle sur «la banalisation des arrêts-redémarrages permanents des unités pour défaut d’ouverture de lettres de crédits et les risques encourus du point de vue sécurité et rentabilité».

Auteur: Mamadou L. CAMARA
Publié le: Vendredi 02 Août 2013

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