Le ministre de l’Intérieur, Mbaye Ndiaye, a visité l’exposition de maisons préfabriquées, en plastique avec armature en fer et alimentées au solaire, qui pourraient convenir au relogement provisoire des sinistrés des inondations. Si le prix n’est pas trop élevé, précise le ministre coordonnateur du plan Orsec. C’est une société canadienne qui propose ces maisons préfabriquées en plastique et fer, alimentées au solaire, qui pourraient faire l’affaire des sinistrés des inondations.
D’une dimension de 3,66 mètres carrés à 12 mètres carrés, avec une hauteur de 2 m, ces maisons peuvent accueillir une à trois familles. Elles sont dotées de commodités comme un réfrigérateur, une télévision et un ventilateur. Les maisons ont été présentées au ministre de l’Intérieur, Mbaye Ndiaye, par la société canadienne « House All ». Abdou Khadre Diop, membre de l’équipe de cette société, en fait la description : « ce sont des maisons démontables. Après installation, elles peuvent rester plus de dix ans. Comme nous sommes dans une situation où il faut mettre les sinistrés dans des maisons provisoires, nous proposons ce produit-là ».
La rentrée des classes pointant à l’horizon et les sinistrés occupant un grand nombre d’établissements, cette solution n’est pas à écarter, sauf que le ministre Mbaye Ndiaye estime qu’il faut reconsidérer les prix. « Si l’ouverture des classes ne trouve pas les sinistrés ramenés et relogés dans leurs logements d’origine, leurs lieux d’habitation, dans tous les cas il faudra trouver des solutions pour libérer les classes et permettre aux enfants de faire correctement leur scolarité. En tout état de cause, le contrat qui peut exister entre ces sociétés-là qui offrent des services et le plan Orsec, c’est le niveau des prix qui va nous permettre de nous déterminer, par rapport à l’enveloppe dont nous disposons et par rapport à la quantité et la qualité », a déclaré le ministre. Les prix des maisons ne sont pas énoncés par les promoteurs, qui parlent de négociations à mener. « On peut dire que c’est 4 fois moins cher que le plan Jaxaay, par exemple », indique quand même Abdou Khadre Diop.
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