Le président de la République Abdoulaye Wade "a très bien fait" de prendre l’initiative d’organiser la troisième édition du Festival mondial des arts nègres (10-31 décembre) dans le contexte actuel marqué par des crises économique et de repères, a déclaré, mercredi à Dakar, le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
"C’était une excellente idée" que d’organiser cet évènement présenté comme un grand-rendez vous de la culture noire, a déclaré Abdou Diouf interrogé par la Télévision nationale (RTS, publique).
A la suite du premier président sénégalais Léopold Sédar Senghor, à l’origine, avec d’autres intellectuels, du premier Festival mondial des nègres, en 1966, "nous devons revivifier les valeurs culturelles" du monde noir, négro-africain et africain, a-t-il dit au sortir d’une audience que lui a accordée son prédécesseur.
Selon le secrétaire général de l’OIF, "nous devons nous battre pour revaloriser notre patrimoine" et produire davantage et mieux. ‘’Et je crois que ce festival est une occasion rêvée pour continuer ce combat (…)", a-t-il noté.
Abdou Diouf a ajouté que c’est seulement en se basant sur ses valeurs culturelles, "mais de façon intelligente", que le Sénégal, l’Afrique et sa diaspora de façon générale pourront relever ce défi.
Pour lui, l’organisation du troisième Festival mondial des arts nègres est l’illustration de l’opinion généralement admise au sein des cercles internationaux que le continent africain est reparti sur de bonnes bases.
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