Les avocats de Karim Wade font face aux journalistes au moment où nous mettons sous presse. Ils ont dénoncé une « atteinte directe au président (Wade) et à sa famille », au lendemain du placement en garde à vue de l’ex-ministre et fils d’Abdoulaye Wade, Karim Wade. Dénonçant au passage le non respect par l’Etat du Sénégal de la décision issue de la Cour de justice de la Cedeao qui a rejeté l’interdiction de sortie du territoire formulée à Karim Wade&Cie.
« Dans les droits politiques, L’Etat peut avoir besoin de la Cedeao demain », a mis en garde Ciré Clédor Ly, qui souligne et regrette toutefois, que des décisions émanant de la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) ne puissent faire l’objet d’aucun recours. Laquelle commission examine aujourd'hui le dossier du fils de l'ancien chef de l'Etat.
Plus ou moins résigné, il se fait déjà à l’idée d’un placement éventuel de Karim Wade sous mandat de dépôt. « Les annexes, des éléments de preuve qu’ils n’ont pas examinés », a critiqué l’avocat au sujet des 3000 pages soumis par les conseils de l’ex-ministre aux enquêteurs de la Crei, un dossier de 42 pages, le reste composé d’annexes pour justifier les avoirs prêtés à Karim Wade.
Parce qu’ « ils ne peuvent pas atteindre Abdoulaye Wade, donc son fils fait l’affaire », a insinué Me Clédor Ciré Ly.
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