Le jour de gloire pour le Cap-Vert? Les habitants autorisés à quitter le travail plus tôt pour regarder le match qui peut les qualifier pour la Coupe du monde 2026
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Le jour de gloire pour le Cap-Vert? Les habitants autorisés à quitter le travail plus tôt pour regarder le match qui peut les qualifier pour la Coupe du monde 2026
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
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L’intégration ouest-africaine : entre fragmentation politique et ambitions économiques. Regards croisés avec Mounirou Kane
A bord de tracteurs, charrettes ou camionnettes surchargées, parfois même à pied, des Gazaouis affluent en flux continu par la grande route côtière dans le centre du territoire palestinien...
L’exploitation du Brt a débuté, il y a un peu plus d’un an. Une occasion pour l’entreprise qui a fourni les bus de jeter son regard sur le rétroviseur. Dans un entretien avec l’Agence Ecofin, le nouveau directeur Afrique de la société Meridiam, Mete Saraçoğlu, évoque les enseignants à tirer du Brt et surtout les pistes d’amélioration.
«C’est le temps pour vous de jouer le jeu décisif. Et dans vos choix les plus éclairés, portez le regard vers le Sénégal.» Telle a été, ce mercredi, l’invite forte du président Bassirou Diomaye Faye aux chefs d’entreprises de France.
UN PEU DE CIVISME•La principale compagnie ferroviaire d’Irlande a récemment indiqué que les personnes qui écoutent de la musique ou regardent une vidéo dans le train sans casque ou écouteurs risquent désormais une amende de 100 euros
Le Rwanda ne sera plus un des sponsors du FC Bayern. On ne verra plus dans le stade de l'Allianz Arena à Munich et sur les maillots d'entrainement du club le logo "Visit Rwanda". Les supporters du club demandaient la fin de ce contrat avec un pays qui soutient le M23 dans l'est de la RD Congo. La présidence du club bavarois a décidé de "faire évoluer" son partenariat avec le Rwanda. Les contestations fleurissent aussi chez les supporters d'Arsenal.
Attentif à l’éclosion de jeunes talents, le FC Barcelone suit la progression d’Etta Eyong. L’attaquant camerounais s’est installé dans l’équipe première de Villarreal et évolue désormais sous le regard attentif de plusieurs grands d’Europe.
La violence explose, les élites détournent le regard (par Adama Ndiaye)
Dans l’abondante littérature consacrée aux métropoles africaines, Touba ne figure pas parmi les plus grandes métropoles du continent africain.
Il n’a obtenu qu’une seule voix...
Alors que le Premier ministre affirme que le Sénégal peut se passer du Fonds monétaire international (FMI), le président de la République, Bassirou Diomaye Faye mène en parallèle des discussions avec l’institution de Bretton Woods.
À Dakar, la capitale sénégalaise, la prostitution atteint des proportions alarmantes.
Ce samedi 2 août 2025 restera une date importante dans l’histoire du football sénégalais
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Au Sénégal, le cadre juridique en faveur des personnes vivant avec un handicap s’est renforcé ces dernières années, avec des textes comme la loi d’orientation sociale de 2010 ou...