La Sûreté urbaine du Commissariat central de Dakar a procédé ce samedi à l'interpellation de Soya Diagne pour une affaire le concernant.
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La Sûreté urbaine du Commissariat central de Dakar a procédé ce samedi à l'interpellation de Soya Diagne pour une affaire le concernant.
L’affaire qui vaut aujourd’hui des poursuites à Aliou Sall, jeune frère du Président sortant Macky Sall, et à son épouse, Aïssata Sall, porte sur l’acquisition d’un terrain aux Almadies...
Aliou Sall et son épouse, Aïssata Sall, ont proposé une caution de 240 millions de francs CFA afin d’éviter le mandat de dépôt
Affaire Alioune Sall: les révélations explosives du journaliste Birama Camara...
Il révèle un dossier explosif contre Macky et Alioune Sall puis enflamme le plateau...
Présentés ce vendredi au président du collège des juges d’instruction du pool judiciaire financier, l’ancien maire de Guédiawaye, Aliou Sall, et son épouse Aïssata Sall, ont bénéficié d’un retour de parquet.
Conduits au Pool judiciaire financier : Le sort d’Aliou Sall et de son épouse entre les mains du juge Idrissa Diarra
Terrain des Almadies : les deux versements suspectés, les réponses de Aliou Sall et le précieux témoin absent
L’ancien maire de Guédiawaye, Aliou Sall, et son épouse Aissata Sall sont actuellement en garde à vue à la Division des investigations criminelles (DIC). Le couple, ainsi que d’autres personnes impliquées dans le dossier, pourraient être présentés ce vendredi au président du collège des juges d’instruction, Idrissa Diarra, du pool judiciaire financier.
Le frère cadet de l'ancien président Macky Sall et son épouse vont passer la nuit en détention, avant d'être présentés au juge d'instruction du Pool judiciaire financier pour des faits présumés de blanchiment de capitaux.
La Convergence des cadres républicains (CCR) s’est réunie pour examiner la situation politique nationale et se prononcer sur la polémique entourant la dette publique du Sénégal, entre 2019 et 2024.
Après la garde à vue d’Aliou Sall et de son épouse Aissaté Sall, le président du Conseil d'administration de Sertem Groupe…
Selon des sources de Seneweb, l'ancien maire de Guédiawaye, Alioune Sall, et son épouse ont été placés en garde à vue, à l'issue de leur audition à la Division des investigations criminelles (DIC).
Suite à une délégation judiciaire ordonnée par le doyen des juges d’instruction du Pool judiciaire financier, Idrissa Diarra, sur la base d’un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), Aliou Sall et son épouse ont été entendus par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC).
Affaire Alioune Sall : Son épouse convoquée à la DIC
DIC : Alioune Sall n'a pas été cueilli à son domicile, son audition en cours
Haute trahison : Ça se complique pour Macky Sall, révélations sur la réponse à sa lettre secrète
Alioune Sall se trouve à la DIC
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
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